!

EDMONTON, Alberta

VOL, 2 No 22

Mercredi le 16 avril 1958

Fin de semaine fertile en activités de toutes sortes!

% VISITE DU SECRÉTAIRE D'ÉTAT

BANQUET BIEN RÉUSSI

Près de 300 convives s'étaient réunis au Macdonald, vendredi soir dernier, pour venir rencontrer et entendre l'honorable Gérard Pelle. tier, Ce fut un banquet un peu inorthodoxe puisque l'invité d'honneur, plutôt que de s'asseoir et dfner à la table d'honneur, avait pris soin de manger auparavant... ce qui lui permit ensuite de circuler libre. ment dans la salle durant le repas, saluant les unes après les autres toutes les personnes présentes,

D'autre part, l'on profita de cette occasion pour présenter au Secré- taire d'Etat une pétition demandant la tv française en Alberta, péti- tion forte de près de 28,000 noms recueillis un peu partout dans la province au cours des dernières semaines, L'onen profite également pour remettre un petit souvenir de sa visite À Mme Pelletier et aussi pour remettre des certificats de mérite aux diverses Régionales de l'AC,F,A Cette dernière présentation ne fut ajoutée au programme qu'à la toute dernière minute et eut sans doute plus d'effets adverses que favorables, alourdissant et prolongeant une cédule déjAtrès char- gée et conférant une touche un peu trop locale À une manifestatton de caractère beaucoup plus sérieux, :

pier contenant les noms recueil- lis et enjolivés de rubans et de

PETITION C'est Mme Laurence Farly

X BANQUET

qui fit la présentation verbale de ia pétition au Secrétaire d'Etat, ce qui lui revenait de droit puis- qu'elle en fut l'une des principa- es initiatrices et responsables, depuis les tout débuts, Sa pré- sentatfon, tantôt sérieuse, tan- tôt humoristique, voire même un soupçon sarcastique fut très bien faite et agréablement ac. cuelllie tant par le fécipiendaire

que par l'assistance, -- C'est-en:: -

suite son époux, le Dr Guy Far. 1y, qui présenta la pétition .elle- même, lnposant rouleau de pa-

glands verts

M. PELLETIER

C'est au Dr Roger Motut que revint l'honneur de présenter le Secrétaire d'Etat; 11 le fit de façon fort simple, mais très 1n- téressante, L: :

Quant À M. Pelletier, il com-

mença son allocution par une pe-

“tite reférenceau’vonflit mineur:

qui l'oppose actuellement À:1a

‘presse et, À ce moment particu- .

lier, au chef des nouvelles de la chaîne Southam! Cela lui fournit aussi prétexte À parler sans tex-

. teécrit..

NOUVEAU PRÉSIDENT

C'est par un vote unanime que les participants 4 l'assemblée générale de l'A,C.F,A,, samedi dernier, ot élu le Dr Roger Motut À la présidence de l'Asso- ciation comme successeur de M, Gérard Diamond,

relle:et lingüistique juste, qui ne .

lésera. les droits :de personne, À son tour - la plupart des mi- nistres le font de ce temps-ci - M. Pelletier rappela que le gouvernement : tient fermement

à son bill linguistique préconi-

. Saht Ja reconnaissance égale de l'anglais et: du français du pays, S'il: demeure possible de modii

fier certaines ‘clauses .de cette

nouvelle loi, le Cabinet n'accep.

tera toutefois pas de modifier

quo-que ce soit du principe mê-: me. de la nouvelle législation, |

us .f

A ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE L'A.C.F.A.

X EXPOSITION

Pas de changement de nom!

Les assemblées, générales ou pas, ne présentent pas toutes le même intérêt et ne sont pas d'égale valeur. Celle de samedi dernier, au Collège Saint-Jean, fut À la fois ‘’bonne®' et intéres-

Sante,

Bonne en ce sens qu'il n'y eut pas trop de piétinement inu-

tile sur les mêmes sujets, donc pas de perte de temps, et intéres- sante parce qu'elle fut ponctuée de quelques petits débats plus ani-

més que les autres ou que l'ordinaire... - , Elle fut aussi marquée de quelques instants de tension, après. le rapport du ‘Comité du changement de nom°* une première fois et plus tard alors que l'on présentait le nom mis de l'avant par Comité de nomination à la présidence générale de l'Association,

L'Assemblée avait débuté avec plus de 30 minutes de retard par la récitation de ia prière, faite par Mgr Roméo J, Ketchen, El- le s'était ensuite poursuivie par un mot de bienvenue du Père. Thomas Bilodeau au nom des autorités du Collège et la lec- ture du (long) rapport du pré- sident général La première partie de ce rapport résume lès activités au niveau provin- cial;, quant À la deuxiôme, que nous reproduisons au texte enpa-

ge 8 de l'édition de cette se- .

maine, elle est consacrée aux régionales et organismes asso- clés à I'A,C.F.A

Contrairement aux autres an- nées, la lecture du condensé de

Chaqué rapport était suivie d'u.

ne période de question sur ce

rapport; cette expérience a été.

heureuse.

Quelques questions ont été po- sées, ici et 1À, notamment au sujet du sondage sur l'enseigne-

meñt en frariçais, sur les der:

nières assises des Etats géné. raux, les relations A.E,H, A, - A,C.F.A,, la radio et Le journal,

DISCUSSIONS -

Les rapports qui ont le plus suscité de question sont ceux de la Société de Prêts aux Etu- diants, de la Sécurité familiale,

du Collège Saint-Jean et du chan-

gement de nom. Én ce qui con-

cerne la Société de Prêts, 11 sem-

ble que l'on soit bien peu rensei- gné sur sa façon d'opérer, D'au- tre part, le comité chargé de la nefonte de ses constitutions a- vait suggéré, en dernier ressort

‘et contrairement au désir de

l'assemblée générale de 1968, de maintenir la Société légale-

.ment {incorporée _plutôt. .que..de .

la dissoudre et former un simple comité de l'A.C,.F.A. Cette dé- cision a été adoptée et la Socié- de Prêts demeurera donc, a- vec une constitution beaucoup plus simple que celle qui la ré-

gissait auparavant, suite p 10) |

: Un succes couronne...

OS ST CR d'autres succest osition des *’Arts et Succès franco-albertains" au. : ‘ün grand ét franc süccès, tant par le nombre, la Hcipations qui y furent présentées que

itité de visiteurs qu'elle aura attirés, . on avaient utilisé au maximum, mais. caux mis à leur disposition... 11 y a-.: ures, hutles, aquarelles, fusains, de ravaux à l'aiguille, poterie, émaux

photographies, divérses autres . : es déjà publiées d'auteurs fran-

tits chefs-d'oéuvre..

jéur .et la découverte par. le plus

Personnes de tilents artistiques bien réels

it

Fe

rincipal et le point le plus impor- : première exposition de ‘’suc-. :

2

Congrès diocésain des Femmes Chrétiennes à Morinville gi

Mercredi dernier, le 9 avril, avait lieu à Morinville le Con- grès diorésain des Femmes Chrétiennes. Environ 180 da- . mes y prirent paït ainsi que plu- sieurs aumôniers des différen- tes paroisses °: .

Mgr Edouard Gagnon, notre. nouvel évêque, était des nôtres pour. rehausser le Congrès, ain- si que le Pêre Létourneau, au- mônier national et Mme Yolan- de LaRocque, présidente nationa- le. Ces deux derniers étaient venus de Montréal tout spéciale- ment pour assister à notre con- grès, C'était leur première vi- site dans l'Ouest canadien et lis se sont dit enchantés.de l'es- prit d'enthousiasme, de vigueur et de fraternité qui règnent dans notre diocèse, . |

La: journée débuta par la.mes- . se concélébrée par Mgr, Gagnon l'abbé GH. Primeau et le Père Létourneaus Les servantes é- taient Mmes Pauline Cormier et Madeleine Gibeau, L'Epitre fut lue par Mme Gaby Morin et l'Homélie donnée par Mme Yo- lande LaRocque, C'était.la pre- mière fois, dans le diocèse: de St-Pâäul, que l'homélie était don- née par une dame, Pourquoi est-ce que cela ne se continue- rait pas? Est-ce que nous, les dames, ne devrions pas partici- per -plus activement en public? N'est-ce pas la volonté du Christ? Est-ce que notre devise n'estpas : de servir notre famille, notre paroisse et notre Eglise? Qu'il ne soit pas dit que les Femmes Chrétiennes du diocèse de St- Paul tirent derrière - en avant les dames - vivons - mais a- gissons et changeons nos régions en participant plus activement,

La messe finie - tous se ren- dent au Centre récréatif a lieu l'ouverture officielle du Congrès: O Canada, l'Invocation par le Pè- re Lassonde, Moi de bienvenue de la part de la présidente loca- le, Mme Evelyn Lavallée; ainsi que par M. André Ricard, pré- sident du Conseil paroissial de Morinville et Mme Lucienne Montpetit, présidente diocésaine,

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Mme Yolande LaRocque, dans une intéressante causerie, nous explique ce que les Femmes Chrétiennes peuvent et doivent faire pour leur milieu - 11 faut

. tenter .des expériences, s'adap-

ter aux besoins du milieu et se lancer. Les dames doivent s'en- gager pleinement tous les jours, si elles aiment leur Eglise. C'est le devoir de chacune d'entre nous de s'entraider et de changer nos régions, notre diocèse, Elle a- joute aussi que les aumôniers doivent laisser prendre des ini- tiatives aux dames - même si elles font des erreurs, Enten- dez-vous, Messieurs les Aumô-

niers?

Le Père Létourneau, aumônier nationale nous parle du program- me et du bulletin. [ nous annon- ce même le thème de l'an pro- chain Ce sera sur les change- ments qui s'opèrent partout au-

jour d'hui: dans la famille, la so-°

ciété, l'Eglise, Ca promet d'ê- tre intéressant.

La section de Legal dans un scénette intitulé: “L'autorité sans partage‘! nous démontre que les jeunes doivent prendre leurs- responsabilités dans les décisions qui les concernent - et aussi que nous devons pren- dre le temps de dialoguer avec nos enfants et nos chers époux,

La section de St-Paul nous présente un panel de huit per- sonnes - y compris adultes et jeunes gens sous la direction de M. Olivier Lafleur, Ceci fut sui- vi d'une discussion sur l'autori- et la liberté. L'ensemble nous fait réfléchir et maintenant a nous d'agir comme parents qui veulent le bien des enfants, Il faut avoir de l'autorité aux foyers - mais il faut aussi don- ner des libertés À nos enfants pour qu'ils apprennent à prendre . des décisions afin d'être prêts À faire face À un monde chan- geant - un monde de vitesse - un monde de dangers - un mon- de remplis de défi - un monde qui a tout À nous offrir.

Plusieurs résolutions furent formulées, présentées et accep-

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LE FRANCO-ALBERTAIN

tées, sous l'habile direction de Mme Jean Ménard de Plamon- don, :

A 5 heures et demie le vin d'honneur. fut gratieusement of- fert par la paroisse de Morin- ville, un geste fort apprécié, qui. nous. aida À nous détendre en préparation du banquet,

À six heures, un succulent banquet est servi par les dames de Morinville. Le programme sous -l'habile direction de Mme Jeanriine ÂAmyotte, maître de cérémonie,

La soirée récréative par la section de Bonnyville-LaCorey fut un véritable succès, Toute l'auditoire participe et s'amuse vivement, Il y eut chants, solos, duo, trio, etc., et morceaux mu-

. sicaux Mer Gägnon égaya la soirée d'une chanson À répondre ‘et il a comme on dit en ‘bon Canayen'‘! gagné ses épaulettes, . Merci À nos hôtes; la section de Morinville et au Comité dio- césain sortant de charge: Mme Cora Dechamplain, vice-prés, ; Mme Yvette Tellier, sec, Pen- dant deux ans, ce comité s'est dévoué constamment sous la di- rection de l'abbé Bérubé et l'ab- Primeau,

Le nouvel exécutif élu est: Mme Thérèse Dallaire, prési- dente; Mme Gaulin, vice-prési- dente; Mme Rita Vallée, secré- taire.

Nous leur souhaitons beaucoup de succès, |

En résumé, il faut dire que le Congrès des Femmes Chrétien- nes du diocèse de St-Paul devient de plus en plus intéressant et captivant,

Nous sommes convaincues qu'il y a nécessité du mouvement. des Femmes Chrétiennes; donc rendons-nous aux réunions, ren-

. dons nos réunions plus-intéres-

. santes avec plus d'activités et

plus de’ rencontres amicäles, : Nous en retirerons que ce que nous mettrons de nous-mêmes, Ferons-nous notre part?

Une promotion

Un garçon de café, son service fini s'en allait par les rues en chantant à tue-tête,

I rencontra un de ses amis.

-Te voilà bien gai! lui dit ce- lui-ci.. Est-ce qu'il t'arrive quelque chose d'heureux?

-Oui, mon vieux, Tel que tu me vois, j‘enterre ma vie de gar- çon!

-Comment! Tute maries?

-Non... j'enterre ma vie de gar- çon tout de même,

-Comprend pas,

U Demain, je passe maître d'hô- el,

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Une scène de la Messe

RE RATS

d'ouverture du récent Congrès diocésain (St-Paul) des Femmes Chrétiennes À Morinville,

16 avril 1969

Dans l'ordre ha-

bituel, Mmes Raymond Gibeau et Réal Cormier, servantes, M, l'ab- G.H, Primeau, curé de Morinville, SE, Mgr Edouard Gagnon, p. s.s,,. évêque de Saint-Paul et le R.P, Maurice Létourneau, C,Ss,R,, aumOnier national du mouvement des Femmes Chrétiennes,

SE CO Les droits financiers passent avant

les droits linguistiques

TORONTO - Le sénateur Paul Martin a déclaré que le gouver- nement fédéral a peu d'espoir de garantir les droits du fran- çais jusqu'à ce qu'il ait réglé ses disputes avec les provin- ces concernant la taxation et les pouvoirs de dépenses,

*Je suis certain que nous n'ob- tiendrons pas l'unanimité sur l'insertion du projet de loi des droits de l'homme si nous ne réussissons pas à trouver une solution satisfaisante À la ques-

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LA COOPERATION

“Le but de la cogpération est, du point de vue économique, d'améliorer par un effort d'association les conditions de vie de ses membres et, du point de vue humain, de pro- mouvoir par le même effort ie sens des responsabilités, la solidarité, l'entr*aide et la justice sociale,

Son moyen est de créer et de développer des entreprises selon les règles de ia démocratie et visant au service, non au profit, Le but ne peut être attelnt et la démocratie ne peut être effective que si le mouvement coopératif permanente, rayonnant autant que possible au-delà du cercle de ses membres."

un message de votre onseil albertain de la Coopération

Dr CO; CAMPBELL.FOWLER

Falher, Alberta

tion monétaire!!, a-t-il dit lors d'une réunion de la société lé- gale et littéraire d'Osgoode Hall,

M. Martin, ancien ministre des Aïfaires extérieures, âgé de 65 ans, qui est entré au Sé- nat il y a 10 mois, a déclaré que le Sénat montre déjà le dé- sir de devenir plus utile,

Il a ajouté que plusieurs ti. ches y ont été entreprises, dont la plus récente est un examen des media d'information au Ca- nada, |

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16 avril 1969

Un instrument de chirurgie ul- trarapide, la craniotome, per- met maintenant d'ouvrir la bof- te cranienne en deux minutes, opération qui demandait parfois jusqu'à une heure, Plusieurs de ces nouveaux instruments qui ont la rapidité de l'éclair, dimi- nuent le choc opératoire et per- mettent des interventions très délicates, jusqu'ici jugées im possibles,

CELLES

Aujourd'hui encore, dans les immensités désertiques du Yu- kon, pas une seule norte de ca- bane n'a de serrure, C'est une loi orale sacrée dans le Grand Nord Le voyageur en dé- tresse peut entrer n'importe où, prendre le bois qu'il y a pour se faire du feu et manger les con- serves qu'il y trouve, Sa seule

obligation: remplacer le bois brûlé. et laisser un mot pour in- diquer ce qu'il a consommé,

. LE FRANCO-ALBERTAIN

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Espoir, quand

L'histoire du pauvre type qui, naufragé sur une île déserte de- puis longtemps a latriste consola- tion de voir arriver dans une bar- que un bon ami qui le réçconforte et l'incite à la patience. pendant qu'il ira chercher un paquebot pour venir le rescaper, ça vous dit quelque chose? C'est un peu ce À quoi nous a fait penser la dernière visite du Secrétaire d'E- tat! Si d'autres ont eu leur ‘'se- maine de ia grande noirceur'' ou leur ‘'samedi de la matraque'!, nous pouvons maintenant parler chez nous du ‘'vendredi de la gran- de déception'']

L'on attendait beaucoup - trop sans doute - de la visite à Edmon- ton de l'honorable Gérard Pelle- tier et du discours qu'il allait pro- noncer au cours d'un banquet of- fert en son honneur vendredi soir dernier par notre groupe franco- albertain, En deux mots: ‘'mes- sage d'espoir'', prononcés dans ses remerciements au Secrétaire d'Etat, M. le Juge Déchène a très bien su résumer et cerner dans leurs tristes limites les paroles et le passage parmi nous de M. Pelletier, ''Message d'espoir'!, rien de plus, rien de moins!

Nous ne doutons nullement de la sincérité de notre distingué visi- teur et nous pensons que la pré- sence et l'accueil chaleureux de ses compatriotes de l'Alberta ont lui causer quelque émotion, Mais il nous semble un peu nal*f de sa part de venir uniquement prècher l'espérance et formuler de belles promesses à des gens qui, depuis des générations et les. unes après les autres, n'ont fait que vivre d'espérance et de pro- messes eten sont littéralement ga- vés!

. Avec tout le respect que nous devons aux politiciens, nous en sommes venus à ne croire aux pro- messes que dans la mesure el- les s'appuient et les lienteux-mè- mes à d'authentiques engagements, bien définis, réels. Etnotre espé- rance, pauvres Thomas que nous sommes, ne peut plus s'appuyer que sur des actions concrètes, fussent-elles minimes ou de sim-

tu nous tiens!

Rossillon!t Et ça transpire.. nous en sommes encore auxpromessesl!

Toutes choses étantégales, nous reconnaissons la très grande va- leur de l'aide à l'Afrique franco- phone, au nouveau secrétariat de la francophonie, etc. etc. Cepen- dant - et ça peut paraître vache- ment terre à terre à dire - nous avons nous aussi nos problèmes, ils sont très urgents et nous pen- sons que charité bien ordonnée...

Nous avons ressenti la drôle de sensation que M. Pelletier ne voyait nos problèmes qu'à long terme alors qu'il y a grande ur- gence, et qu'il venait ici sans trop de préparation ou d'infor- mation, Cette sensation a parti- culièrement été marquée lorsque, parlant de télévision française, il nous a bien recommandé de pa- raître devant la Commission de la Radio-Télévision canadienne, ‘'nouvellement instituée'', comme si c'était le ‘'nec plus ultra!! des représentations, Comment ne pouvait-il pas savoir que cela a déjà été fait? Comment ne pou- vait-il pas savoir que le dossier de Radio-Canada sur la télévision française en Alberta est fort vo- lumineux et bien étoffé des nom- breux mémoires présentés au cours des ans?

M. Pelletier est un chic bon- homme, rempli de bonne volon- et sans doute sincère, comme nous l'avons dit, Malheureuse- ment, nous avons dépassé - et de loin - le stage des belles pro- messes. Rien d'autre ne saurait plus nous satisfaire que de l'ACTION, des REALISATIONS ou au. moins des ENGAGEMENTS FORMELS, Et parce que M, Pel- letier ne nous a garanti ni l'un, ni l'autre, nous en sommes pro- fondément déçus... d'où le ''ven- dredi de Ia grande déception''!

Jean-Maurice OLIVIER

Souvenirs.

Vous vous souvenez du congrès du Crédit social en décembre der- nier, pour choisir un nouveau chef?

Vous vous gouvenez que pour

lué...!!

16 avril 1969

# LE FRANCO-ALBERTAIN :

Autant ne rien dire.

Alors qu'il était rédacteur en chef de "La Presse!!, le présent secrétaire d'Etat du Canada, M, Gérard Pelletier, écrivait de M. Lester B. Pearson, qui venait de former son cabinet, qu'il était ttUn Mackenzie King à peine évo- L'histoire a infirmé ce jugement, mais nous nous deman- dons si M. Pelletier ne pourrait pas écrire aujourd'hui la même chose de son chef, M, Pierre El- liott Trudeau,

A l'exemple de Mackenzie King qui prociamait: “tLa conscription si nécessaire, mais pas néces- sairement la ’conscription®", M. Trudeau nous a habitués aux dé- clarations ambiguës, (Nous con- naissons ses phrases classiques sur l'ONU, le Commonwealth et la monarchie, - ‘institutions pé- rimées qu'il nous faut toutefois conserver aussi longtemps que nous ne pourrons leur substituer quoi que ce soit de mieux),

C'est À des tours de passe- passe de cette nature qu'il s'est livré jeudi, lors de son inutile conférence de presse sur l'O- TAN, le NORAD et la défense en général

Réunir des journalistes pour leur parler d'une vague réduction du nombre de nos militaires en Europe ou, encore, pour leur servir une lapalissade sur l'ob- jet premier de la défense du

Canada, - "la protection de la souveraineté", - ne demandait pas beaucoup d'imagination, Comme le ‘Globe and Mail", nous applaudissons à la sagesse de M. Trudeau qui s'est bien gardé de formuler aux Commu- nes d'aussi vagues déclarations,

Aux Communes en effet, peu de députés se fussent satisfaits d'une réponse aussi vide que “Peut-être et peut-être pas'!, À la question: “‘Iriez-vous jusqu'à retirer complètement nos trou- pes d'Europe?’ D'un premier ministre qui donne une conféren- ce de presse, on attend autre cho- se que des généralités, autre chose que des banalités, surtout que lorsque ce premier ministre est l'un des plus brillants es- prits de la scène politique ca- nadienne,

Etre brillant n'autorise toute. fois pas l'impertinence et c'est un peu à l‘impertinence ques'est livré jeudi le premier ministre, S'il n'avait rien à dire ou s'il ne pouvait rien dire avant d'a- voir d'abord consulté nos alliés de l'OTAN, il aurait pu s'accor- der quelques heures de congé de plus et devancer ainsi ses heures de joyeuse détente dans les Rocheuses,

Marcel GINGRAS Le Droit, 5-4-69

Pour n'avoir pas voulu comprendre que ‘lorsqu'on est valet, on n'est pas roil"*, M, Imlach des Leafs de Toronto - Punch, de son surnom - a tout simplement été congédié, Il semble en effet qu'il lui soit arrivé trop souvent de prendre des décisions contraires aux directives reçues du bureau de direction de l'équipe et parti- culièrement du pr sident, Stafford Smythe, Quelques minutes après l'annonce du congédiement de son grand protecteur, Johnny Bower a avisé la presse qu'il mettait un terme À sa (brillante) carrière;

pratiquer le vote on avaitfait choi- sir aux délégués l'équipe qu'ils croyaient être la meilleure de la LNH?

Vous vous souvenez que ce sont les Leafs de Toronto qui, avec une

ples jalons de merveilles à venir! Mille regrets! mais pour autant que nous croyons aux grands é- noncés... nous n'en demeurons pas moins conscients des aléas et des impondérables de la politique.

Comme dirait l'autre, ‘'chat é-

chaudé craint l'eau froide!"! -Nous n'avons pas encore eu ici

de l'ingrédient magique, du petit scandale politique qui semblent nécessaires pour susciter la réac- tion favorable et les grandes dé- cisions de nos gouvernants, Rien

qu'on vous dit, pas de De Gaulle,

pas de Gabon, pas d'invitation de la France, même pas un petit

assez bonne majorité, avaient été

les ‘'élus'!?

Vous savez maintenant qui a remporté le championnat de la sai- son régulière... vous avez aussi ce qui est arrivé aux Leafs dans les éliminatoires (qu'ils avaient

‘réussi À atteindre de peine et de.

misère!), vous savez aussi qui a le plus de chances de remporter une nouvelle coupe Stanley!

Tim Horton a aussi réagi de la même manière,

lu franco-albartain |

Hebdomadaire ‘indépendant en politique,

consacré aux CAUses

religieuse et nationale, publié le mercredi À:

10010 - 109e rue

Edmonton 14, Alberta

Téls.: Rédaction: 422-0388 Imprimerie: 422-4702 , Rédacteur: Jean-Maurice Olivier

TARIFS D'ABONNEMENT':

1 an: #3.30 2 ans: #$4,00 - US. A, Europe et autres pays étrangers: #00 5 par an ,

16 avril 1969

réflexions

pur le Pers EMITE LEGAULT cs

Présence réelle du Christ en 1969

Tant qu'il vivait avec son corps mortel, le Christ Jésus était forcément limité par le temps et par l'espace, Les gens ne pou- vaient Le rencontrer que s'ils accouraient vers Lui ou s'ils Le croisalent sur la route, Il n'était pas là, par exemple, lorsque Lazare mourut: U était d'ailleurs, dans un coin précis du pays.

Le Christ pâtissait, d'ailleurs, à ce qu'il semble, d'être ain- si limité, incapable d'être À tous les hommes, comme le souhai- tait son coeur. Il disait à ses disciples: "C'est mieux pour vous que je m'en aille, Mais n'ayez pas gros coeur; je ne vous laisse rai pas orphelins; je reviendrai vers vous!!,

IL était mieux pour nous, en effet, qu'Il s'en allât, Ressuscité avec son corps glorifié, Il serait trop insaisissable pour nous qui sommes encore de vrais humains, pas glorifiés pour deux sous. On Se rappelle comme ses disciples ont eu du mal à Le reconnaître, au lendemain, de Sa résurrection: les disciples d'Em- malis, par exemple, marchèrent à Ses côtés pendant des heures sans pouvoir mettre un nom sur ce compagnon de route mysté- rieux, Marie-Madeleine, qui Le connaissait pourtant bien, Le prit pour un jardinier, dans le petit matin de la Résurrection,

Le Christ ressuscité est parti de nos paysages, mais avant de se volatiser pour ainsi dire, sur la montagne de l'Ascension, Il dira à ses apôtres, comme quelqu'un qui n'arrive pas à se déta- cher d'une équipe amicale, sur le quai de la gare: "Vous savez, je suis avec vous et avec tous les disciples que vous ferez, pour toujours, jusqu'à la fin du monde"!,

Les apôtres avaient saisi un tas de choses sous ces paroles et c'est "’en grande joie‘, nous précise l'Evangile, qu'ils rentrè- rent à Jérusalem. En faisant un retour en arrière, ils avaient compris certaines paroles de Jésus, qui annonçaient son projet de génie divin qui Lui permettrait de partir... sans partir,

Ne pouvant demeurer avec nous dans Son corps glorifié, le Christ empruntera nos propres corps, nos propres amours hu- maines, nos propres disponibilités, nos vrais besoins del! autre!t, pour continuer d'être présence réelle parmi les hommes; pour continuer de vivre avec nous À portée de mains,

Vous, les parents, vous rencontrez le Christ quand vous nour- rissez vos enfants: ‘J'ai eu faim, vous dira le Christ, et vous m'a- vez donné à manger."!

Vous qui donnez trente sous À un "‘robineux!*, qui vous demande asticieusement un billet d'autobus, vous venez de rencontrer- le ghrist: ‘’J'ai eu soif, vous dira le Christ, et vous m'avez donné À

oire'!,

J'arrête, ici, l'énumératicn des occasions que nous avons de rencontrer le Christ: “’Dans la mesure vous ferez quelque chose, nous a dit le Christ, à l'un de ces plus petits de mes frè- res, c'est À moi que vous le ferez!!, °

Charles de Foucauld, dans son désert, avait bien compris cela; il n'hésitait jamais À quitter le tabernacle, devant lequel il ado- rait le Christ de !'Eucharistie, pour accueillir l'étranger qui frap- pait à la porte de son ermitage, A ses yeux, cet étranger de pas- Sage était une autre présence réelle du Christ,

Nous provoquons, en quelque sorte, une présence réelle du Christ chaque fois que nous nous laissons envahir par son Esprit, qui est À l‘origine de tout amour qu'il y a dans le monde, Nous provoquons une présence réelle du Christ chaque fois que nous aimons les autres et l'autre présence réelle du Christ, celle de l'Eucharistie, n'est que pour nourrir la première,

La Presse, 5.- 4-69,

Minute, papillon

tamment dans un magasin,

-Je crois, dit-il au marchand que je vous ai donné tout à l'heu- re un dix piastres au lieu d'un billet d'une piastre,

Le marchand, sans hésiter:

-Non monsieur, je suis cer- tain que c'est une piastre que vous m'avez donnée,

-C'est curieux; je ne retrouve plus le dix piastres dans mes poches et je ne voulais pas qu'il soit en circulation, c'est un faux billet,

Alors, le marchand, vivement:

-Attendez, je vais voir,

FERD NADON

BIJOUTILR RÉPARATION DE MONTRES ET BIJOUX en face de la “Bay” 10115 - 102e rue, Edmonton

Un acheteur rentre précipi-

CIMETIERES CATHOLIQUES

de l’archidiocèse d'Edmonton

L'’inhumation dans un cimetière

Catholique est un privilège et un . honneur pour ceux qui ont la

Foi. Le lieu d’enterrement de

votre famille devrait démontrer

votre Foi,

Plus de familles aujourd'hui

choisissent leur lieu d'enterre-

ment dans des endroits qui rap-

pellent leurs dévotions de famille

CENTRE

SAINTE-CROIX Route de St-Albert d'INFORMATION EDMONTON . C.P. 1240 St-Paul, Alta . Téléphone 645-3649 CATHOLIO CEMETERIES Livres de” bibliothèques,

Ouvrages religieux, Articles

11237 avenue Jasper religieux, Disques »

Tél 482-3122 ss

LE FRANCO-ALBERTAIN

DEN

PTE

Signe certain de l'arrivée du printemps: l'apparition des premiers mimosas.

Une fleur sauvage du Malawi donne naissance à un nouveau parfum

Le Malawi se lance dans le commerce des parfums avec une fleur nommée nindé, C'est une plante vivace qui atteint 1m50 à 1m80 et qui porte des fleurs bleutées, La ninde pousse à l'é- tat sauvage dans la région nord de la Zambie, Mais l'expérien- ce a démontré qu'elle s'accom- mode fort bien au climat du Ma- lawi, et prospère avec les pluies de Om80 à Impar an, Pour peu que l'on sarcle régulièrement, elle est facile À cultiver, .

Cette fleur possède un arôme puissant et l'on peut en retirer une huile utilisable dans le com- merce de parfumerie,

Recherches

L'institut pour les produits tropicaux (TPI) du ministère du Développement d'Outre-mer an- glais a procédé à des recher- ches sur la ninde, les autorités du Malawi ayant demandé aux chercheurs du T.P,L si le par- fum agréable de La plante pou- vait être utilisé commerciale- ment.

L'enquête menée par le T,P, L révéla que plusieurs fabri- ques de parfum anglaises envi- sageraient d'employer la ninde dans les savons parfumés, Aus- si fit-on des essais de culture À la station de recherches agri- coles de Mbawa, dans le nord Malawi,

Comme l'on n'a, jusqu'ici, ja- mais cultivé cette plante, le dé- partement de l'agriculture du

9h.30 11h.00

HORAIRE DE MESSES |

Au service des Canadiens français à Edmonton IMMACULEE-CONCEPTION: 108A ave et 9%6e rue

9h.00 10h.30 12h.00 | SAINT.JOACHIM : 99e avenue et 110e rue : 6h30 8h. 9h.30 11h. 12h.30 5h.00 p.m. SAINT.THOMAS : 8590 - 9le rue

SAINTE-ANNE: Chapelle du Centre régional des Soeurs Grises 9810 - 165e 9.00 10h.90 12h.00

Malawi a mettre au point les

meilleures méthodes de culture, L'huile ne pouvant être obte-

nue que par distillation, ce ’mê-

me département a faire cons- truire unepetite distillerie. Pen- dant ce temps, le T.P,L a re- cherché un acheteur pour la pe- tite quantité d'huile provenant de Ia ninde,

Beaucoup d'usines en Afrique auraient l'emploi. de cette huile si on la produisait en quantité raisonnable, Mais 1l est diffi-

«

cile d'encourager une produc- tion avant de vendre ce qui ést :

déjà produit, L'averir? Les perspectives sont cepen-

dant assez bonnes pour que des *

fermiers entreprennent une cul- ture organisée de la ninde, Vingt d'entre eux se font déjà des re- venus supplémentaires en culti- vant ces fleurs sur environ un hectare.

Une fois cueillies, ces fleurs sont ramassées et distillées à la station de recherches Mbawa avec celles que cultive la station, Le gouvernement anglais a four- ni les fonds pour la construction d'une plus grande distillerie,

Les perspectives commercia- les À long terme dépendent des parfumeurs qu'il convient de per- suader,

DONNEZ DE VOTRE SANG|

rue .

Moyens à prendre pour atteindre les plus hauts échelons

du sécrétariat |

OTTAWA - Des secrétaires de la région d'Ottawa ont décidé, l'automne dernier, de mettre leur expérience au profit d'autres membres de leurprofession pour les aider À abtenir des postes plus élevés dans les échelons du secrétariat,

Elles ont conçu l'idée d'un cours sur le développement du

. secrétariat, -qui s'est. tenu À l'au-

tomne avec ‘la collaborätion Service d'éducation des adultes de la commission locale des éco- les secondaires,

A l'atelier de travail, Robert Wake, professeur de psychologie À l’université Carleton, a traité des relations humaines en affai- res, et Mme Mary Holmes, se- crétaire de ‘Association pour la prévention des accidents indus triels, a donné des renseigne- ments sur ce qu'il faut faire et ne pas faire au bureau,

Le cours a si bien réussi qu'on l'a repris. Il est possible que le groupe de secrétaires, membres de l'Association des adjoints administratifs et secré- taires privées, organise les ate- liers à l'un ou l'autre de ses bu- reaux réglonaux en Ontario, au Québec, au Manitoba, en Aiber- ta et en Colombie-Britannique. . Les deux buts principaux de l'association sont d'encourager et d'organiser ces cours, par le truchement d'institutions d'en- seignement, et d'établir un stan- dard nationai de qualification comme ‘adjointe administrati- ve*" pour les secrétaires de haut échelon . :

Par adjointe administrative,

l'association entend quiconque a

la responsabilité, en plus dutra- vail routinier de bureau, d'aider la direction à réaliser une poli- tique. US

En plus de connaissances gé- nérales étendues, l‘adjointe ad- ministrative devrait connaître les principes du comportement social, manifester un bon sens des affaires et pouvoir s'expri- mer aisément,

4 t nl î 4 ju ! Ë

COPYRIGHT

C'EST LA LOI!

PAR THÉMIS

L'octroi du cautionnement

Nous avons reçu plusieurs questions au sujet de l'octroi d'an cautionnement dans les cau- ses criminelles,

Comme l'on sait, toute per- sonne accusée d'une offense cri- minelle est présumée innocente jusqu'à preuve du contraire, Ce principe en étant un de base de notre loi criminelle, l'on peut a- lors fort bien se poser la ques- tion suivante: “Comment se fait- il dans ce cas que l'on permette la détention en prison d'un accu- en attendant la tenue de son procès?" Et c'est ici qu'il faut tenir compte de la nécessité, or ne peut plus pratique, d'être bien certains que l'accusé sera pré- sent lorsqe la date de son pro- cès sera arrivée! Etc'estpour- quoi ces deux principes qui s'op- posent sont résolus par une re- connaissance la reconnais- sance de caution. C‘estune obli- gation ou une promesse de pa- raître en cour lors du procès, et elle est la suite logique de la présomption d'innocence, Dans les pays la présomption en est une de cupabilité jusqu'à ce que l'accusé ait prouvé sonin- nocence, en France par exemple, l'octroi d'un cautionnement est chose très rare,

Quand un accusé sera-t-il re- lâché sans cautionnement ou sur sa prôpie promésse?* “Quand exigera-t-on un cautionnement

Sécurité Familiale Bonne Fête

VENDREDI, 18 avril

M. Paul Chamberland, St-Paul M, Laurent Desaulniers, Falher M, Robert Lapointe, Bonnyville M, Paul Ledet, Edmonton

M, Normand Savard, Jean-Côté M. Omer Théroux, Duvernay

SAMEDI, 19 avril

M. l'abbé . Armand Beaupré, Whitecourt

M, Victor Béland, McLennan

M. Fernand Goudreau, Edmon- ton

M, Eugène Guimond, Hinton

Me Jean-Louis Lagassé, St-Paul

Sr Jeanne Charbonneau, f.j., Lac La Biche

DIMANCHE, 20 avril

M. Richard Beaudoin, Girouxvil- le

M, Télesphore Forget, Marie- Reine

LUNDI, 21 avril

M, Eugène Généreux, St-Paul

M. Benoit Gosselin, Washington; US. A.

M, Ernest Lepage, Marie Reine

Mlle Pauline Vaugeois, St- Albert

MÂÀRDI, 22 avril M. Henri Lessard, Guy Sr' Fleurette Gibeau, f,j,, Beau . mont ot ue Sr Florence Leduc, c.s.c,, Eagle- sham Fo, :

MERCREDI, 23 avril M. Gaétan Cadrin, Thérien su

M. André Vincent, Bonnyvilké. . j"

JEUDI, 24 avril. °:-" : : :: M, Paul-Emile Busque, Thérien M. Benoit Gagné, Vimy:

M, Henri Lusson, Clyde Sr Claire Landry, c.5.c., Falher

+

en argent comptant - et de quel montant? Quand exigera-t-on des sécurités collatérales, et combien? Les réponses À ces questions dépendent d'un assez grand nombre de facteurs. L'on doit tout d'abord considérer les antécédents de l'accusé, S'ils sont ‘'chargés'! et tout particu- lièrement si l'on y trouve lefor- fait antérieur d'un cautionne- ment, un nouvel octroi peut être refusé ou le montant peut enêtre très élevé. Si l'accusé, à ce mo- ment-]1à, est déjà sous cautionne- ment pour une autre accusation, cela pourrait bien être une rai- son de refus. 11 faut aussi tenir compte de la gravité de l'accu- sation qui pèse contre l‘indivi- du - et le plus grave est cette accusation, le moins de chances il ou elle a d'obtenir sa liberté sous cautionnement, le plus de chances il y a que ce soit pour un montant très élevé,

Le facteur le plus important demeure cependant Île degré d'implication ou de participation de l'accusé au sein de sa com- munauté. A-t-il un emploi, un foyer, une famille? Est-il pro- priétaire? Si La réponse est oui à toutes ces questions, les chan- ces sont excellentes pour qu'il se présente À son procès,

Dans les cas sérieux, comme par exemple le traffic de narco- tique, il est probable que l'on exigera une ou plusieurs garan- ties colistérales, la garantie comptant ou sur propriété d'une ou plusieurs autres personnes que l'accusé lui-même,

Si l'accusé ne se présente pas à son procès, les procédures sont immédiatement entreprises

oo

F Mme N. Turgcon

9709 - 111e avenue, Edm,

votes tte

Les entrepreneurs en funérailles “Park Memorial Ltd’ ont à leur emploi deux personnes de langue française qui se feront un devoir de vous servir en français si vous le désirez, Park Memorial Ltd, peuvent s'occuper de funérailles n'importe en Alberta. Ils ont des succur- sales à Vegreville, Mayerthorpe, Lamont, Smoky Lake, Vilns, Myrnam et Wildwood,

LE FRANCO-ALBERTAIN

Etudiants en tournée

Dix étudiants en Art dramati- que À l'Ecole Poiyvalente St-Jo- seph entreprendront bientôt une tournée de 24 autres écoles dans ce qui constitue une première pour les écoles albertaines., Les étudiants présenteront des scè- nes de sept différentes pièces et cela procurera aux jeunes ac- teurs - dont la plupart sont de onzième année - une première expérience sur les planches... et devant un auditoire assez dif- ficile, Les costumes, qui sont présentement en vuie d'être con- fectionnés, seront transportés d'une école à l'autre par camion,

Le groupe des jeunes est com- posé de huit filles et deux gar- çons; leur directeur, John Rivet, leur accordera des points pour leur interprétation et laprépara- tion des décors... tout comme s'il s'agissait d'une autre matière, M. Rivet est assisté de Mme Powell, elle-même ancienne étu- diante à St-Joseph,

Les étudiants des écoles visi- tées seront admis gratuitement aux spectacles qui seront présen- tés entre 10h. et midi, Le pre- mier spectacle de la ‘’tournée!! aura lieu le 28 avril et le der. nier le 30 mai. L'on s'attend à ce qu'environ 4,500 élèves des Ecoles séparées de la ville soient témoins des prouesses de leurs confrères de l'école St-Jo. sep, L'on espère de plus que l'événement, une fois lancé, de viendra ensuite annuel,

Au nombre des institutions vi- sitées, mentionnons le Collège St-Jean (le 6 mai), l'Académie Assomption (le 26 mal) et l'éca- le du Sacré-Coeur le 29 mai,

errant

pour forfaire le cautionnement. Les personnes qui se sont por- tées garantes peuvent se présen-

ter et offrir certaines explica-

tions pourquoi l'accusé ne s'est pas présenté ou pourquoi la cou- ronne ne devrait pas retenir le bail Mais une partie ou la tota. lité du cautionnement peut être retenu et versé dans les coffres de la Justice,

. Luc LaFränce

| PARK MEMORIAL LTD.

“La Chapelle sur le Boulevard”

_ Téls: 422-2331 424 1688

. Sieurs articulations,

de douleur dans une articulation,

16 avril 1969

Les Mots croisés du franco-albartain

1234 56 7 8 9 101112

VCLLILLILILLILT

HORIZONTAL 1 - Besoin passager de dormir, pL 2 - Qui tient À l'anévrisme, pl - Adj, poss, * Deux consonnes * Manteau ample et long des Ro- mains .

4 - Courage, fermeté dans le péril 5 - Tentée avec hardiesse * Sans vie ou qui paraît tel 6 - Petit poème lyrique * En les 7 - Avant-midi * Membrane formant la zone externe de la peau, pl. 8 - Individu atteint de crétinisme * Lettre grecque 9 - Cordon, lacet pour suspendre quelque chose * Term, d'inf, 10 - Titane * Germanium * Du verbe semer 11 - Canal qui amène l'eau de la mer dans les marais Salants, pi. * Du verbe tisser 12 - Liquide nourricier qui circule dans certains végétaux * Infor- mer, donner avis.

VERTICAL

1 - Caractère distinctif d'une nation, pl

2 - Petit âne, pl. * Allez, en latin

3 - Revenu annuel, pl * Deux consonnes * Quatre, chiffres romains

4 - Cheval-vapeur * Note de mus, * Construite, élevée

5 - Pare, embellit * Pratiquer une opération

6 - Qualité de ce qui est limpide * Adj, poss,

7 - Enles * Qui n'a pas été imprimé, publié, pl

8 - Après-midi * Symb, du déca.* Obstiné, têtu

9 - Donner l'aspect du satin * Titre donné au chef du monde mu- sulman

10 - Condition d'flote * Point cardinal

11 - Comm. de Belgique * Saison * Note de mus,

12 - Dans la rose des vents * Arracher et brûler les broussailles après déboisement,

solution à la page Il

L'arthrite peut

être enrayée

te - la goutte en est une - il existe un traitement spécifique qui la guérira sans laisser d‘incapa- cité. Dans d'autres, 11 peut y a- voir menace d'incapacité, mais des soins appropriés empêche- ront l'invalidité dans 80% des cas.

D'après l'A. M. C., la grande ma- jorité des cas ne tombe dans ni l'une ni l'autre de ces deux caté- gories, Dans la plupart des cas le médecin saura que les attaques d'arthrite seront de courte durée, ne se répéteront pas et ne laisse- ront aucune incapacité. Ilestpar- fois difficile de savoir avec certi- tudé lesquelles progresseront, se

Par définition, l'arthrite signi- file inflammation d'une ou de plu- Il y a bien des formes d'arthrite, dont cer. taines ont tendance À causer l'in- capacité et d'autres pas, nous dit l'Association Médicale Canadien ne,

Il est très rare que l'arthrite cause une incapacité permanente, Les statistiques démontrent que même dans les cas l'arthrite a progressé au point elle mena. ce de causer l'invalidité, des soins médicaux appropriés éviteront au malade de devenir infirme dans

Cinq cas sur six, . t . . répéteront et en fin de compte me- Quand un malade se présente naceront de causer l'invalidité; chez le médecin en se plaignant: mais les efforts du médécin peu- vent aider à empêcher la maladie de progresser, oi,

. LA CROIX-ROUGE : TOUJOURS PRÊTE D À AIDER

le médecin essaiera de détermi- ner quel genre d'arthrite cause la douleur et A quel stade elle est

rendue.

‘Pour certaines formes d'arthri.

16 avril 1969

LE FRANCO-ALBERTAIN"

DONNELLY

Nous sommes toujours heureux d'accueillir de nouveaux citoyens” à Donnelly. Aussi accueillons- nous chaleureusement M, ei Mme Gérard Gervais et leur fillette Hélène, anciennement de Falher ainsi que Doris, nouvelle-née de M. et Mme Gérard Bouchard le 22 mars à l'hôpital de McLen-

nan et dont les parraîinet mar-

raine ont été M. et Mme Mau-

. rice Cloutier, TETE

Un “record hop! eut lieu à la Salle municipale le 7 avril dernier pour les Cadets de Mc- Lennan ét Donnelly. Ce fut une belle soirée et tous s'y a.

musèrent beaucoup. ELLE L)

Le 31 mars dernier, "New Holland't, sous la direction de M. Raymond Maisonneuve orga- nisait une réunion pour tous les fermiers de la région Il y eut présentation de films après le souper ainsi que la participa- tion d'un magicien, Dale Harney. En dépit de la mauvaise tempé- rature, il y eut affluence et ce

fut une agréable journée, CELLES)

Sont présentement malades: M, Edouard Cimon, gravement ma-

. lade et Mme David Therriault, revenue chez elle après hospita- lisation et présentement en con-

valescence. CELÉE)

Se rendaient À Edmonton au cours de la semaine de Pâques: les Révérendes Soeurs de Ste- Croix, M. et Mme Lucien Maison- neuve ainsi que Gisèle, Denise et Lynne, M et Mme Gérard Beland, Mme Blanche Beland:et M, Geor- ges-Aimé . Rouleau, MM, Ray- mond Arcand et Raymond Mai- sonneuve ainsi que M, Denis

Forcier, LEE)

D'autre part, les visiteurs ont été nombreux durant les vacan- ces de Pâques, Parmi ceux-ci: M, et Mme Roland Requier d'Ed- monton, Mme Annette Pouliot de St-Albert, Mlle Evelyne Cloutier d'Edmonton (Université), M. et Mme Léon Giroux et leur famille d'Edmonton, Mme Gertrude Gi- rouard et leur farnille de White-

horse, Richard, Emile et Paul:

Montpellier, M, et Mme René Therriault et leur famille de Fort McMurray, M, et Mme Gilbert Mercier de Grande Prai- rie, M. Lucien Servant de Van- couver, Mmes Rose Nellsen et Gabrielle Fouquet. de Vancouver également, Mme Berthe Four- nier de Hay River, Mile Jean- nine Servant d' Edmonton, M, Ro- ger Servant de Lethbridge et M,

et Mme Donald Morgan d'Ed- .

monton,

ST-JOACHIM

Mardi dernier, le 8 avril, eu- rent lieu À St-Joachim les funé- railles de Mme PaulJenvrin, dé- cédée à Victoria Le service fut chanté par Mgr Roméo J, Ket- chen, p.d,, curé de la paroisse de

l'Immaculée-Conception, assité..

des RR,PP, Lactiance et Desro- chers, o.nLi Nos sympatties À tous les membres de cette famille en deuil : ot TIC Nous portons À votre attention la tenue, dimanche prochain le

20 avril À 7h46 précises, de no-.

tre prochain. Bingo bi-mensuel N'oubliez pas que notre cagnotte

est maintenant gagnée à chaque

reprise du Bingo; au cours des

trois dernières {01s, elle offrait

$100,00 aux gagnants, Au plai- Sir de vous voir dimanche pro- Chain! .

VIMY

Lundi le 81 mars dernier décé- dait subitement M, Henri Pelle- tier, à l'âge de 48 ans, Les fu- nérailles eurent lieu le 7 avril; le service fut chanté par M, le curé André Desjardins, assisté de MM les abbés Lucien Tel- ler et Roger Guérin,

Le défunt laisse, outre son é- pouse Yolande, trois filles et un garçon; Mme Raymond Hou- le (Simone) de Picardville, Loui- se, Agnès et Yvon, tous à la mai- son, ll laisse en outre son père, M. Edouard Pelletier de la Mai- son Youville à St-Albert,

Les porteurs étaient MM. Hector et Maurice Huot, Robert Sabourin, Léo Provençal, Be- noit Gagné. Nous désirons of- frir nos plus sincères sympa- thies À tous les membres de la

famille en deuil CETTE M. et Mme Raymond Baert

et leur famille nous quittent pour

‘aller demeurer à Slave Lake.

CELEZL:

Mme Anita Gingras a être hospitalisée durant quelques jours à l'hôpital Immaculata de Westlock.

PTETL

Le 28 mars dernier eut lieu à Westiock un banquet en l'hon- neur des 14 graduês du cours “Christopher, Les graduëés remercient sincèrement leur instructeur, M, Georges St-Ar- naud, son épouse Loretta, M, Bob Préfontaine ainsi que son épouse Simone,

kkkAE VISITEURS ET VOYAGEURS -

M. et Mme Albert St-Arnaud ainsi que M, et Mme Mike Heins en voyage À Vancouver; M. et Mme Benoit Gagné à St-Paul,

En visite à Vimy: M, et Mme Léo St-Arnaud, M, Fortunat Ber- nard du Château de Legal, Mme Aimé Fortier du Château égale- ment, Mme Aline Magnusson et ses enfants, de Fairview, et Mlle Yvonne Gagné qui travail- le maintenant àScarborough, Ont,

À l'occasion du récent congé de Pâques, notre paroisse acer- tainement eu sa large part de vi- siteurs, Parmi ceux-ci:

MM. Georges et Rolland Bas- tien eurent la joie de revoir trois de leurs frères demeurant au Québec, soit Hercule et Alfred de St-Joachim - de - la - Plaine, comté de l‘Assomption et Paul de Repentigny, M. Gérard Bas- tten d'Edmonton était également en visite chez ses frères,

Aussi en visite chez M. Rol- land Bastien: M. et Mme Benoit Gosselin (Rollande) d'Everett, Washington; M. et Mme Michel Chameroy (Anita) d'Edmonton; M. et Mme Gérard Dancause (Cécile) de Whitecourt et Mlle Juliette Bastien d'Edmonton,

Etaient de passage chez M Lionel Drouins M, et Mme Lar- ry Matiock (Lorraine) d'Edmon- ton, M. et Mme Juergen Maen- chen (Laurette) de Mayerthorpe et Mile Blanche Drouin d'Ed- monton, Chez M Aimé Gosse- lin, M. et Mme Georges Bachand (Yolande) d'Edmonton; chez M et Mme Gabriel Noël, M, André Noël de Hobbema, Finalement, M, et Mme Réal Beaudoin de Slave

Lake étaient aussi en visite chez

leurs parents, À Guy. . MErTIT Mme Gérard Duguay, qui avait

passé l'hiver À Zama Lake, est

maintenant de retour parmi nous,

Nous salüons également tous ceux qui, avec l'arrivé du prin- temps, nous sont revenus des

chantiers 115 avaient passé :

l'hiver, DL LLL | Notre curé, le R.P. Frigon,

o.m.i., nous quittait le 6 avril.

dernier pour sa retraite annuel-

le à St-Albert, : PPTIE

Nous vous disons Bonjour!, en

GIROUXVILLE Immaculée-

Le 16 mars dernier était bap- tisé Roger Daryl, fils de M. et Mme Emile Doucette, Les par- rain et marraine furent M, et Mme Jos. Doucette, grands-pa- rents de l'enfant, Sincères fé- licitations aux heureux parents.

LEELZ]

Dès après les offices de la Semaine Sainte et la fête de Pä- ques, nos religieuses nous ont quittés pour se rendre à la Mai- son provinciale avait lieu leur retraite annuelle, Elles devaient revenir parmi nous le 13 avril dernier pour y reprendre leurs tâches habituelles,

PPPET

-Sincères félicitations à tous nos jeunes de la deuxième année qui ont fait leur Première Com- munion À l'occasion du Jeudi-. Saint,

CELEZ.

M et Mme Laurent Béchard, M, et Mme Jos, Doucette, M, et Mme Charles Paradis et M, Ro- bert Laflamme nous sont tous revenus bien enchantés d'un voyage de deux mois qu'ils ve- naient de faire au Mexique,

ST-ISIDORE

Le ler avril dernier eut lieu l'ouverture officielle du nouveau garage de la Société des Compa- gnons; c'est le RP, Desrochers qui vint bénir le bâtiment, Au nombre des invités présents, l'on remarquait: MM. Paul Sicotte et Ferdinand Lévesque de Falher, M, Louis-Joseph Laberge de Gi- rouxville, C'est Mme Maurice Allard qui fut l'heureuse gagnan- te lors du tirage du prix d'en-

trée, . ÉETIL La RS, Rita Hamel ainsi que Mme Ovila Morissette ont ré-

cemment faire un stage à - -

l'hôpital de Peace River; à ces dernières ainsi qu'à tous nos au- tres malades: prompt rétablisse-

ment, FTTIT

NAISSANCES: - M. et Mme Léon Lavoie sont les heureuxpa- rents d'une fillette, Carole, née* le 18 février dernier, Pour leur part, la famille de M. et Mme Evens Lavoie ont accueilli un au- tre garçon, Alain, le 9 mars, Enfin, M et Mme André Maison- neuve sont aussi les heureux pa- rents d'un garçon, Michel, le 25 mars dernier, Félicitations

À tous! LE LE Li

VOYAGEURS ET VISITEURS -

M. Paul-Armand Côté est maintenant de retour parmi nous après avoir passé l'hiver en com- pagnie de parents et amis, dans la province de Québec,

Mme Roger Boilat d'Albanel, Lac St-Jean, était de passage chez sa soeur, Mme Paul Robert,

Mme André Maisonneuve (Fer- nande Robert) et ses enfants sont

. présentement en promenade dans

la famille paternelle,

Pâques est toujours l'occasion de recevoir bon nombre de visi- teurs; parmi ceux-ci, cette an- née, l'on remarquait: Mile Nor- mande Tremblay de St-Fulgence, Qué., M et Mme Antoine Bou- chard, Mme Lucienne Bérubé,

. Mille Armande Bérubé, M, et Mme

Jules Bégin d'Edmonton, chez M, et Mie Evens Lavoie; M, et Mme Jacques Lamoureux d'Ed- monton chez les parents de ce dernier, M et Mme Hercule La- moureux; MM, Guy et Gérard

. Gravel visitaient leur frère, M,

André .GraveL Finalement, M, et Mme Lucien Martel se rendi-

rent en visite avec leur fille . Monique. au Lac LaBiche, à

demeure d’une autre fille, Mme Léonard Gauthier,

vous rappelant de ne pas hési- ter à nous faire parvenir vos nouvelles, : C'est simple, vous n'avez qu'À téléphoner au numé- ro 925-2163! À bientôt!

- L'assistance nombreuse de nos paroissiens, le beau travail dela chorale paroissiale sous la di- rection de M. Lucien Lorieau ave Soeur Lamothe, a.s.v,, à l'orgue, le dévouement de notre Soeur sacristine et la compéten- ce des enfants de choeur, voilà autant d'ingrédients qui ont con- tribué à une belle et profitable Semaine Sainte chez nous. Re- merciements À tous.

LLLES)]

Sont récemment décédés: Mme Leduc, mère de Mme Marcel Ga- gnon ainsi que M. Joseph Trem- blay, père de M. Julien Trem- blay. M, Tremblay, incidem- ment, fut membre de notre pa- roisse durant plusieurs années, Sincères condoléances à tous les membres de ces familles.

PFTTE

M. et Mme Laurier Paiement sont récemment revenus d'un voyage qui les a conduits en Ca- lifornie et À Vancouver.

Pour leur part, M. et Mme Arthur Mathieu reviennent d'un

voyage qui les a amenés dans .

l'est, plus particulièrement, à Montréal, Québec, Toronto,

Trenton et aux chutes Niagara, ‘: M. et. Mme Angelo Girard, eux, sont de retour de Chicoutimi, :

lis en ont également profité pour

rendre visite à M. et Mme Clé-

ment Girard, à Montréal, CELLES.

Mme Irène Sampson d'Oran- ge, Mass, était récemment de passage chez ses soeurs, Mme Josaphat Baril (Antoinette). et Mme Arthur J, St-Pierre (Edna).

Démonstration

de gymasstique

I y aura démonstration de gymnastique présentées À l'audi-

torium de l'Académie Assomp- .

tion les 17 et 18 avril, À 7h. 30 p.m. Les étudiantes présente. ront alors en public les divers exercices appris tout au cours de l'année durant leurs classes d'éducation physique.

On }y trouvera de la danse, divers exercices routiniers de base, des pyramides, des acroba- ties; des exercices de danse de ballet et danse folklorique seront aussi au programme, Les dé- monstrations Seront sous la di- rection de Mlle Lise Lefebvre, responsable des cours d'éduca- tion physique. L'admission sera de $1. pour adultes et de 50 sous pour les étudiants, : .

RETRAITE FERMEE À SAINT-ALBERT

Il y aura Retraite fermée pour Dames de langue française Al'E- toile du Nord de St-Albert du 22° au 24 avril prochains, Pour vlus de renseignements, prière de téléphoner à Mme Léda Pe- trin, 488-5266.

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ÉVÉNE

LE 21 AVRIL Film français À la Bibliothè- que municipale: ‘*A propos d'une plage’, C'est la commémora- tion du 20e anniversaire du dé- barquement des troupes cana-

diennes en Normandie, PTT T

. LE28 AVRIL ©. .: Film français à la Bibliothèque municipale: ‘’Nomingue depuis qu'il existe", Long métrage de (73 minutes) sur ce paradis des vacanciers deux mondes vi- vent côte à côte,

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16 avril 1969

8 LE FRANCO-ALBERTAIN ASSERBLÉE ANNUELLE DE L’A. C.F.A. .

CHFA

- Dans le but d'améliorer le Ser- vice des nouvelles, un assistant- nouvellisis a été engagé dans la persoune de M Guy Malevé, - L'on s'attend À ce que le pos- te de relais promis par Radio- Canada À Falher soit en onde vers le prochain mois d'août, - À la demande du Conseil de la Radio-Télévision canadienne l'année fiscale se terminera À l'avenir À La fin d'août, - Un plan de pension et d'assu- rance collective sera probable- ment offert d'ici quelques mois À tous les employés, - L'on s'efforce de diminuer graduellement les heures hebdo- madaires consacrées aux langues étrangères, - Comme par le passé, l'on cher- che-à développer le plus possible la participation de l'auditoire aux émissions populaires, - Un grand effort est apporté

dans le but d'encourager letalent

local et Le talent canadien,

LLLZ EL)

LE FRANCO-ALBERTAIN - Alors que l'attitude prise l'an dernier en était une de grand op- timisme, Jon croit cette année plus ‘réaliste de ‘conseiller. une attitude très réservée, - Il semble qe le projet de fu- sionnement de notre journal avec celui du Manitoba ne soit pas réa- lisable pour le moment, - Parce qe le "“blitz!" effectué l'an dernier n'a pas été renou- velé, la liste d'abonnements est redevense à peu près ce qu'elle était avant ce “’blitz®, Un ré- .-çarrespondants, . aussi -

sean. coimglet possible, eët *ictuël=

1dment mis’ sur pied et cés cor respondants deviennent effecti- vement les représentants offi- ciels du journal dans leur mi- lieu respectif,

- Pour ce qui est du nouveau procédé ‘impression , l'expé- rience acquise au cours de la

dernière année permet de faire :

face sx situations d'urgence qui pourraient se présenter,

< ka <.Hobth + -de production et + augmentent sans cesse'et fon se demande s'il ne faudra pas augmenter le coût de X'abomement, - Des démarches ont été entre- prises dans le but d'obtenir plus Parsinces nationales,

%

ri +++

SECURITE FAMILIALE - Grêce à la précieuse colla- boration de Assurance - Vie

Desjardins, le Service de Sécu- .

_rité familiale offre aux franco- phones de l'Alberta un plan d'as- surance collective de beaucoup -_ supérieur à Fancien plan. - Les avantages matériels de ce nouveau plan facilitent gran- dement le recrutement de mem- bres de l'A C.F.A. - Il serait À souhaiter qu'à l'oc- casion des assemblées généra- les régionales, J'on ait soin de présenter .un rapport de la si- tuation À date de la Sécurité fa- . miliale dans ls région. . =: semble qué l'objectif initial : da 2 000 membres en règle de- vigit être atteint et même dé- .“passé .Pici'la tenue de la pro-

‘chaine: sssemiblée générale an-

‘:: muelle des membres, | és

A,C.F.A. - PERIODIQUES - Les activités d'A,C,F,A,-Pé- rlodiques n'étant pas assez spec- taculaires pour exiger un rap- . port, voici les renseignements - que le secrétairé désire trans- mettre aux membres, Au ler . Avril 1968, AC.F.A, - Périodi- ques avait en’ $194,11, Entre le ler avril et le 31 mars

1969, 46 clients ont payé À À,- c,F, A.-Périodiques la somme de $802,92, donc.durant les douze mois ce service a disposé de $1,000.03 Les abonnements des 46’ clients ont coûté À A.C.F.A.- Périodiques $693.64; par ailleurs ce service a transféré au comp- te courant de l'A.C,F.A, $200, et, au 31 mars 1969 il possé- dait en banque une somme de $108.39,

Ces $200. de profit que 46 clients seulement ont permis À L'AC.F.A de réaliser nous donnent une idée de l'aide que

- ce service pourrait rendre au financement de notre Associa- tion si, au lieu de 46 clients, il y en avait eu 500, Ce n'est certainement pas exagérer de croire qu'il y ait parmi touteno- tre population francophone de i* Alberta au moins 500 personnes qui, un jour ou l'autre, s'abon- nent à une ou à des revues, Si seulement l'on se donnait la pei- ne d'y penser st si Mon confiait

tous nos abonnements À A.C.F.- .

À, -Périodiques, notre budget pourrait facilement bénéficier de plus de $2,000, C'est matière

À sérieuse réflexion, CELLES]

A.E.B.A

- Modifications apportées aux

structures du Comité d'enseigne- ment religieux et changements dans les rapports financiers de ce Comité avec le Conseil de l'A.- E.B. A,

- Son Comité du programme a revisé le programme de français et collaboré à la préparation et à

. la correction des examens qu, :

& Us pes 2!

‘Concours 46 français,

#!; Orientatiôn de tous les étfôrts 7

en vue de permettre à la popula- . tion francophone de bénéficier au maximum des avantages ac- cordés par le projet de loi 34 adopté en avril dernier à la Lé- gsilature aibertiaine, - Collaboration beaucoup plus é- troite entre l'A, E,B, A, etl'A.C.- F.A., dans la poursuite de buts communs, , - Collaboration avec l'Associa- tion’ canadienne d*Education de langue française, - Encouragement accordé au travail de ses Cercies, - Participation au travail du “Curriculum Sub - Committee!" du ministère de l'Education et projet “de former un conseil de spécialistes pour les professeurs

qui enseignent en français, LELEEE:

CONSEIL ALBERTAIN DE LA COOPERATION

- Dans son rapport, le Conseil albertain de la Coopération se présente comme le porte-paro- le de tous les cocpérateurs fran. cophones de l'Alberta, y compris les CARDA,

- Le Conseil a déjà reçu le sup- port financier de la part des Credit Union Federations, Fede- rated Cooperatives Ltd et Co- op Insurance,

- Le Conseil albertain a orga- nisé le Congrès tenu par le Con- sell canadien de la Coupération

à Edmonton, en juillet dernier, LELLLE

COLLEGE ST-.JEAN .- L'année 1968-69 fut marquée

par la nomination du R,P, Fran- çois McMahon comme recteur,

pour succéder au RP, Arthur Lacerte,

- Au niveau secondaire, l'on cherche à augmenter le plus pos- sible le nombre de cours donnés en français, Evidemment, cette transformation doit se faire gra- duellement,

- 242 éibves fréquentent le Col- lôge au niveau secondaire,

- JL faut reconnaître que le sec- teur secondaire crée un fardeau financier pour le Collège. - Pour les raisons qui sont dé- veloppées dans le rapport lui- même, le pensionnat sera élimi- dès septembre 1969, - Par ailleurs, le Collège est en mesure d'offrir aux élèves du Collège bilingue de Pédagogie, d'Arts et d'Infirmières la vie en résidence, - Le Collège bilingue de Pédago- ge, d'Arts et d'Infirmières compte actuellement 145 élèves, Grôce À la collaboration de l'E- cole des Infirmières de l'Hôpi- tal Général, le Collège a inaugu- en septembre dernier le pre- mier cours de deux ans pour les infirmières À Edmonton, et le premier cour bilingue du genre au Canada - Au niveau des Arts, des Scien- ces et de l'Education, les cours donnés en français deviennent de plus en plus nombreux et il sem- ble que le Collège devrait pou- voir compter sur la collabora- tion de tous les intéressés pour faciliter et augmenter son re- crutement, - Le Collège a entamé despour- parlers avec l'Université de l'Al- berta dans le but d'offrir des cours au-delà de la deuxième année, bablement une intégration plus étroite du Collège avec l'Uni- versité, - Le Statut de Junior College et l'association du Secondaire avec la Commission scolaire lui don- nent désormais accès aux res- sources financières publiques et : lui procurent la reconnaissance

“officielle "de" ïses ‘cours, RE LIL CE .

ACADEMIE ASSOMP TION

- L'Académie poursuit sono- rientation en devenant graduel- lement une école bilingue secon- daire pour filles, sous l'égide des Ecoles séparées d'Edmon- ton,

- L'Académie vise par tous les moyens possibles À sa disposi- tion à élever le niveau du beau parler français,

- Ce travail important se fait surtout par l'usage du labora- toire de langues et de la biblio- thèque centrale, par l'initiation au travail en équipe, par des cours de littérature, le tout cen- tré sur le contexte de la viefran- çaise en Alberta,

- Pour:ce qui est des cours au- tres que le français, le profes- seur S'efforce d'init{er ses él8- ves au vocabulaire français pru- pres À la matière enseignée, - La chanson française joue un rôle três important dans la for. mation des élèves,

- À l'Académie comme un peu partout ailleurs, l'on déplore que les foyers ne contribuent pas da-

vantage À la culture française, été

COLLEGE N,-D,-DE-LA-PAIX DE FALHER

:- Inculque un esprit français aux

cinquante élèves pensionnaires, - Rayonne par son personnel en- seignant auprès de 500 élèves qui fréquentent les écoles Routhier et Vanier, |:

“< Colabore au. Cercle Langlois de l'A,E,B,A,

- - Abrite le siège social de l'A.

C.F.A.. régionale et de l'Office national du film français, - Le Collège est devenu un cen-

tre d’édücation religieuse des |

adultes et.un centre de sérvice

. aux étudiants À base interparois-

siale, | “ss |

REGIONALE D EDMONTON

- Eclatant succès de la Cabäne .

à Sucre, tenue au Collège St-

Cela présupposera pro-

Jean le 30 mars 1968,

- Soirée de ! Epluchette, qui s'est déroulée À l'Hôtel Macdo- nald et précédée d'un banquet au cours duquel la décoration de la Fidélité française du Conseil de la Vie française a été octroyée à Me Lucien Maynard,

- Adoption d'une nouvelle Cons- titution,

- Octroi de boursas à Mlle Loui- se Champagne de l'Académie As- somption et à M Marcel Trem- blay du Coliège St-J ean,

- Tenue d'une enquête en vue de l'achat d'un terrain et faire part surtout des aspects du Cercle régional

. Inventaire de tout ce que pos- sède le Cercle régional,

- Organisation d'un Comité de

recrutement, sous la présidence

de Michel Lehodey,

- Organisation d'un Comité des dames, sous la direction de Mme Gabrielle Baillargeon,

- Achat de nouvelles cuves pour l'organisation de la Cabane à Sucre

- Invitation faite À tous les an- ciens présidents du Cercle â fai- re partie du Conseil

- Intérêt porté au Comité Jeu- nesse,

- Organisation d'un système de filières pour tous les documents

du Cercle. : PELLE

COMITE JEUNESSE D'EDMON- TON

- Publication d'un calendrier d'activités,

- Utilisation plus grande des on- des de CHFA,

- Changement du nom de Comi- des Jeunes à Comité Jeu- nesse,

- Déplore le manque de com- munication et d'échanges entre les différents groupes régionaux de jeunesse.

- Réception offerte au mime Claude St-Denis,

- Visite de différents groupes régionaux,

- Coilaboration offerte au Comi- des dames chargé de faire une pétition dans le but d'ob- tenir de la télévision françai- se en Alberta,

- Collaboration À la Boîfte À Chansons d'Edmonton et à la Cabane À Sucre,

- Présentation de conférenciers. - Projet pour un prochain ave-

nir: tenue d'un congrès provin-

cial de jeunes, PETITE

LA TOILE D'ARAIGNEE (Boîte à Chansons)

Voici . quelques recommanda- tions que suggèrent les officiers de La Toile d'Araignée:

+. Un meilleur programme de - publicité, ainsi qu'un program-

me d'échanges avec d'autres pro- vinces.

- Un centre de coordination plus efficace entre les différentes or- ganisations,

- Obtenir un endroit permanent qui servirait exclusivement aux jeunes,

- Former une discothèque pour

Le condensé des rapports présentés

un groupe plus jeune que celui qui. est attiré par la Boîte A chansons,

- Fournir À la Boîte à chansons les moyens financiers de sepro-

curer son Propre système de son, PPT

REGIONALE MORINVILLE-LE- GAL

- Participation avec char allégo- rique aux parades des fêtes de Morinville et de Legal,

= Souper servi aux 70 congres- sistes du Conseil canadien de la Coopération

- Accueil fait au Théâtre du Nou- veau Monde,

- Participation À La pétition par téléphone au sujet de la loi des langues officielles,

- Tenue de l'assemblée annuelle

le 21 mars 1969, CELEE:

REGIONALE DE BONNYVILLE = Collaboration très étroite a- vec le Conseil général de l'A.- C.F.,A,. et le secrétariat provin- cial

- Organisation de la deuxième Cabane À Sucre en avril 1968, - Réception aux délégués du Con- grès canadien de la Coopération, - Réception de la troupe drama- tique Les Jeunes Comédiens, du Théâtre du Nouveau Monde,

- Collaboration à l'organisation du deuxième concert annuel de Choeur À coeur!!,

- Cuesillette de 750 noms pour le télégramme adressé À l'honora- ble Pierre Elliott Trudeau,

- Aide financière accordée â

VIA. RRÈE

REGIONALE ST-PAUL

- Cherche À obtenir une partici- pation plus active da la part de la jeunesse,

. À participé activement à la préparation du télégramme en- voyé par l'A,.C.F.A, À l'occasion de la conférence fédérale-pro- vinciale,

- À tenu son assemblée régiona-

le annuelle, CETLE

REGIONALE DE LA RIVIERE- LA-PAIX

- Etude approfondie du Bill 34 et encouragement accordé à nos écoles bilingues de la région, les invitant À faire d8s septem- bre dernier des expériences dans l'enseignement de différents su- jets en français,

- Organisation d'un comité ré- glonal de parents, dans le but d'étudier ce qui pourrait êtrefait dans le domaine de l'enseigne- ment en français 50/80,

- Accueil accordé à la Chorale de l'Université de Moncton, à la troupe des Jeunes Comédiens, à la troupe du Théâtre français d'Edmonton et À Mademoiselle France Levasseur,. Ces diffé- rentes manifestations culturelles ont groupé plus de 2,300 person- nes,

- 1,400 personnes ont signifié leur approbation aux principes contenus dans le projet des lan- gues officielles au Canada,

Lo Comm. scolaire de Marie-Roine

REQUIERT | deux instituteurs ou. institutrices

". De préférence un' couple d'âge moyen, pour. enseigner les clas- ses de la ère À la 66 année, Au moins l'une des deux personnes

doit être bilingue et catholique,

Priôre d'adressér:sa demande et ses qualiicahions aus: ‘RP, Jacques Hugueïre, o.m.i.,

. Marie-Réiné, Alberta, :

: Téle,: 822-2163 .ou 322-2263

16. avril 1969

Re

Le “Temps des sucres” fait la joie des enfants. .

L:1 me

—Photos de Pierre Gaudard.

LE FRANCO-ALBERTAIN

Le “Temps des sucres" au Canada, c'est un chant de délivrance, C'est la fête or- ganisée”pôur célébrer la fin de l'hiver, la venue du prin- temps. L'enceinte de ces célébrations, c'est la tradi- tionnelle érablière. On s'y réunit, surtout le dimanche, par groupes d'amis. Pour sa- vourer avec délices les mille et une transformations de la sève abondante qui coule des érables blessés par la main de l'homme, sorte de

- pélicans sans défense. Les

rires et les joies qui fusent de partout sont la récom- pense des érables qui pleu-

rent des larmes nourrissantes.

L'eau délicieuse qui sort de leurs corps subit la magie du bouillonnement. De cette cuisson sort un sirop re- cherché et employé de mille façons. On le mange avec les oeufs, on le fait raidir

Partie de sucres chez les Doyon de Ste-Clotilde de Beauce dans les Cantons de l'Est au Québec.

î Rene un

L'OFFICE NATIONAL DU FILM

PHOTO-REPORTAGE DE

Q Moments

pour les

d'eau.

: d'érable.

" de détente

ramasseurs

Le “Temps des sucres” prélude à samedi

sur la neige froide comme une bonne tire ou encore on le transforme en “sucre du pays” fort populaire dans les magasins à bonbons. Chemises À carreaux, ceintures de laine, rires, danses carrées, autant de choses qui servent d’arrière-scène à cette grande aventure printanière Canadienne que l'on nomme le “Temps des sucres’, Qua- tre provinces canadiennés sont productives de sirop d'érable: le Québec, l'On-

Ci-dessous: C'est à l'aide de'chevaux que l'on ramasse l'eau

d'érable.

s

tario, le Nouveau-Brunswick et la Nouvelle-Fcusse, C'est le Québec qui est le grand champion canadien des pro- ducteurs de sirop d'érable

_(une valeur productive de

près de $13,000,000 par an- née). Les autres provinces produisent beaucoup moins. L'Ontario vient -en second avec près de $2,000,000 par année, Les Etats-Unis cons- tituent presque l'unique marché des produits de l'é: rable exportés.

Gaston Lapointe

La tournée des érables l’on ramasse la sève.

F

9.

| prochain |

Témoignage d'estime a la famille Diamond

Généralement, le dfner qui entrecoupe l'assemblée générale annuelle des membres ne revêt aucun caractère officiel ou par- ticulier; l'on en profite tout simplement, entre participants, pour renouer connaissance et discuter des questions déjà étudiées ou à étudier de l'ordre du jour. Mais le dfner de cette année était dif- férent, en ce sens qu'il s'agissait d'un ‘’mini-banquet* en l'hon- neur de la famille Diamond, particulièrement en l'honneur de Gé- rard et Lorraine Diamond qui nous quittent pour aller demeurer à Vancouver.

L'on avait voulu conserver À la fête un caractère ‘’maison!!, une atmosphère de profonde et franche camaraderie, et l'on y a très bien réussi Deux petites allocutions seulement ont été pronon- cées et toutes deux étaient justement dans cette veine amicale et sans prétention,

Dans ‘e style anecdotique il excelle de façon particulière, le Dr Kger Motut - qui devait plus tard succéder à son ancien confrère de classe Gérard Diamond À laprésidence de l'A.C,F, A, - releva quelques épisodes de la vie de M. Diamond avant de se fai- re le porte-parole des membres de l'Association pour le remer-

cier de tout le travail fait au cours des années pour le bien des .

Franco-albertains, spécialement durant son mandat de président de l'A,C.F,A.

Pour sa part, M Diamond poursuivit dans la même note, se remémorant quelques bons souvenirs et répétant son attachement au groupe franco-albertain, même s*il en sera dorénavant éloi- gné de quelques centaines de milles. Il tint à remercier et À. donner crédit à tous ceux qui avaient collaboré avec lui et "’lui avaient aidé, dit-il pour faire de son poste de président une tâ- che facile!!,

L'on profita de l'occasion pour présenter à Mme Diamond.une magnifique épingle en argent (représentant une oie du Canada) fabriquée ici même en Alberta, à Calgary. L'on offrit à M, Dia- mond une magnifique desserte (*'Server**) en bois de teck.

La table d'honneur du banquet était composée de M. et Mme Diamond, de leurs enfants: Suzanne, M, et Mme Peerce (Michel- le), Francine et Céline, Mgr Henri Routhier, o.m.i, Mme Dora Diamond (mère de Gérard), Lieutenant-colonel Paul Diamond d'Ottawa (frère de Gérard, venu spécialement pour la circons- tance), M. et Mme Roger Motut, M, le Juge et Mme André Dé- chène, M, Roméo Lamothe, député de Bonnyville à la Législa-

ture provinciale,

Banquet reussi.

CRC.

le Secrétaire d'Etat affirma que les politiques particulières et priorités de la Société Radio-Ca- nada ne sont pas de son ressort qu'il n'est, en fait, qu'un lien entre R,.-C, et le gouvernement. Ce qui l'amena à dire qu'il rap- porterait la pétition que l'on ve- nait de lui présenter à Ottawa et la remettrait.en bonnes mains. 11 promit_é'autre*part d'user de toute son infiuerice et d'intéres- ser le Premier ministre à la question, Il recommanda aussi À VA,C,F,A de se présenter dès la prochaine occasion devant la Commission de la Radio-Télé- vison Canadienne (CRTC),

M.' Pelletier énuméra ensuite ce que le gouvernement al'inten- tion de faire pour les *’commu- nautés culturelles. en milieu ex- posé"! (nouvelle appellation que l'on donne aux minorités à Otta- wa) en disant que l'on veut d'a- bord non pas nous aider À sur- vivre mais bien À nous épanouir, Cette action gouvernementale se-

ra comme suit: au planlégisiatif,.

adoption de la Loi sur les langues, sans compromission possible du principe. même de La loi; én ma-

tière culturelle, nous tirer de.

notre isolement ‘et nous repla- cer daris. lés.courañts majeurs de notre culture;:par la télévi- sion et l'exposition À toutes les richesses de la francophonie,

‘Comment ‘y arrivera-t-on? Par nos proprés effôrts d'abord, par l'animation socio-cultu- relle, par la présentation de

- spectacles ‘et. la: disponibilité de lvres, disques, etc,, en somme, .

par l'exposition à toutes les ri-

| enregistré; nous disons mälheu reusäment parce que ses paroles :

chesses culturelles disponibles,

REMERCIEMENTS . .

C'est M, le Juge André Déchë- .

‘ne. qui remeréia M, Pelletier,

Malhgureusemant, 11 le fit sans

texte et son discours.ne fut pas

vaudrajent la peine d'être rap-

} portées ‘in extenso" tellement

"elles réflétaient bien le senti-

ment général des gens présents, Force nous est de résumer ici de mémoire ces propos...

M. Déchène remercia M. Pel- letier de ses paroles et de sa visite, de ce qu'il qualifia de “’message d'espérance", Ilrap- pela l'amorce de collaboration déjà faite entre la Secrétairie d'Etat et le groupe franco-alber-

. tain, particulièrement par les ‘voyages-échanges déjäorganisés pour VIA et l'Académie Assomp- tion, :

Abordant ensuite le problème de la télévision française, M. Dé-

chêne donna à tous - y compris .

le. ministre-- ce que l'on ne peut qualifier autrement qu'une ‘’le- :çon de choses!!! Au conseil de

Pelletier de paraître devant :

la CRTC, il lui affirma que c'é- tait chose déjà faite; 11 lui rappe- la aussi les démarches faites de- puis plusieurs années: présenta- tion de mémoires ici et sur cette question, depuis la direction vernement!- Et M Déchène de rappeler ensuite que dans cette même sal- le tous étaient réunis, 11 y a- . vait eu 10 ans auparavant audien- +.C88 de l'ancien Bureau des Gou- verneurs de la Radio- Télévision, À .cette occasion, la Société Ra- dio-Canada était au nombre de * ceux qui présentaient leur de- mande pour l'obtention d'un pos- te de télévision (anglaise); parmi

de. Radio-Canada jusqu'au gou-

les autres groupes, certains a.

vaient promis de consacrer qüel- ques heures de leur progrämma-

tion À la langue française, Mais :

devant la promesse formelle de Radio-Canada - représentée par

M. Ouimet - d'établir une station

entièrement française dans les

cinq ans... le groupe francophone .

. avait accepté de soutenir la de- mäande présentée par la Société

d'Etat, Le reste, on le connaît... - De dire M. Déchène: ‘’ Des de- mandes et des promesses... on peut ‘en trouver en quantité dans les dossiers de ia Société Radio- Canadal®? |

as três cl

Le teinte

Vue partielle (et p

16 avril 1969

10 LE FRANCO-ALBERTAIN a ———— ——————— ———"—"——————————————— “a

aire, nous nous 6n excusons) de la table d'honneur lors du mini-banquet

offert en hommage à la famille Diamond, samedi dernier, L'on aura reconnu, dans l'ordre habituel, Mme Roger Motut, M. Gérard Diamond, le Dr Roger Motut et Mme Diamond,

Festival folklorique de Red Deer

Faisant suite À une demande du Bureau de Développement ci- vique de Red Deer, le Festival folklorique de cette année, les 30 juin et ler juillet, sera tenu sous ie haut patronage de Son Excellence le T.H, Roland Mi- chener, Gouverneur général du Canada,

L'on a annoncé la nouvelle à la suite de la réception d'une let- tre du Brigadier général Louis Frémont Trudeau, assistant-se- crétaire du Gouverneur général, Le texte se itpartiellement com- me suit:

"Le Gouverneur général aime- rait vous faire remarquer que ses devoirs sont essentiellement de caractère national et qu'en con- séquence il ne préfêre accorder son patronage À diverses activi- tés que si elles sont de caractë-

re national Toutefois, en rai- :

son de son affiliätin passée’avec la ville de Red Deer, il accepte de faire exception à cette rêgle et vous accorde son patronage au Festival folklorique interna- tional pour cette année!*,

Le président du Bureau de Dé. veloppement civique s'est diten- thousiasmé de cette réponse, a- joutant qu'elle conférerait beau- coup de prestige à la tenue de ce premier Festival M Michener avait également été invité faire l'ouverture officielle mais 11 ne pourra se rendre à Red Deer, le ler juillet étant traditionnelle- ment retenu pour la ville d'Otta.… wa et sa participation aux fêtes annuelles marquant la Fête du Canada cette journée-là,

M, Déchêne rappela ensuite que l'on a souvent dit du groupe

francophone de l'Alberta qu'il é- tait peut-être le mieux organi-

de tout l'Ouest...; 11 rappela

que c'est d'ici qu'est partie l'4- . dée de la Radio-française, et de .

nombreuses autres ‘également, Il rappela aussi la collaboration, peut-être pas assez reconnue des autorités provinciales, l'ai- de précieuse reçue d'un ancien membre du Cabinet provincial, Me Maynard, st enfin les pro- grès considérables de l'institu- tion francophone qu'est le Collè. ge Saint-Jean : qui est actüelle- ment affilié avec l'Université de: l'Alberta et qui y deviendia.pro- bablement très bientôt intégré,

Et 11 rappela enfin à l'honora-

ble Pelletier que l'Alberta fran- .

cophone avait toujours été repré

sentée par un de ses membres

* au Sénat et À la Cour de District, sauf présentement, et qu'il y a-

vait sûrement lieu de corriger

la situation, | n : UT ‘. sie Le Banquet.se termina par la

présentation de cinqctiantsinter- _prétés par la’ chorale des Chan. .

tamis, Rencontre peut-être pas fructueuse -en engagements for- mels,., mals certainement agré- able et bien réussie autrement.

Pas de changement.

Le problème soulevé à la suite de la présentation du rapport de la Sécurité familiale peut sem- bler trivial Acertains... maispas 4 d'autres! Il semble en effet que les dames se sentent lésées du fait que leur anniversaire de naissance ne soit pas mentionné À la radio et dans le journal com- me cela se fait pour le chef de famille qui, généralement, est celui qui signe la carte d'adhé- sion, Après une discussion un peu animés, quelquefois plus drô- le que sérieuse, il a finalement été décidé que l'on se plierait aux désirs de ces dames et que, dans la mesure du possible et sitôt que possible, leurs noms seraient aussi mentionnés et pu- bliés!

Quant au rapport du Collège Saint-Jean, c'est le problème du pensionnat et celui de l'atmos- phère française que l'on y trou- ve qui ont surtout attiré l'atten- tion. Dans le premier cas, les autorités entendent ne plus ac- cepter de pensionnaires à comp- ter de septembre 1970; dans le second, l'inquiétude d'une jeune élève de l'institution À la venue l'an prochain d'un fort groupe d'étudiantes -infirmières d'ex- pression anglaise en a fait sour. ciller plus d'un! A telle ensei- gne que quelqu'un a dit mainte- nant comprendre pourquoi le Dr Moreau, au congrès de Calgary, avait préconisé des écoles etins- titutions entièrement françaises plutôt que bilingues...

C'est À la question du change- ment de nom que revient l'hon- neur (?) d'avoir créé les moments de plus grande tension, Le rap- port du comité chargé d'étudier la question s'étant montré défa-. vorable (4 contre 1), cinq alter- natives furent présentées à l'as-

semblée, dont l'une sous forme de motion, demandant la remise A plus tard de cette question, A. près discussion et expression de diverses opinions, le vote fut finalement pris et 11 en résulta que cette résolution de remise à plus tard fut adoptée,

ELECTIONS

L'honorable Déchène fut de nouveau élu comme représentant de l'A.C.F,A, au sein du Conseil de la Vie française en Amérique (dont il est présentement prési- dent},

Quant aux actionnaires de Ra- dio-Edmonton Ltée, ce seront pour !fannée 1969-70: Dr L,O, Beauchemin, Dr G René Boi- leau, Dr Jean-Paul Bugeaud, Mlie Madeleine Cormier, Hon, Juge André Déchène, Me Louis-A, Desrochers, M Jean-Marie Fon- taine, M, J.-H, Forest, M, Gé- rard Maisonneuve, Dr Joseph P. Moreau, Dr Roger Motut, M, Léonard Rousseau, S, E. Mgr Henri Routhier, M. Georges Vin- cent et SE, Mgr Edouard Gagnon, p.58, 5

À la: présidence générale de l'Association, c'est le Dr Roger Motut qui fut élu À l'unanimité,

Quant aux membres du pro- chain Conseil général, nous en publierons la liste dans une pro- chaine édition, après qu'elle au- ra définitivement été compilée par le Secrétariat de l'A,C,F,A,

À remarquer qe c'est au Con- sell général qu'il appartient de nommer le prochain Exécutif; cela Sera fait À la prochaine réunion du Conseil, sous peu,

L'une des premières tâches du nouvel Exécutif sera de dé- cider la date, l'endroit et le thè- me du prochain congrès provin-

clal d'automne,

ea mena La majorité des médecins manitobains

s'edhôrent pes av régime Modicere

WINNIPEG - Medicare est L

maintenant en vigueur dans le

“Manitoba, Mais la majorité des

médecins de la province ont dé. ‘cidé de ne pas y adhérer,

Pour: le contribuable, l'adhé_" sion est obligatoiré moyennant une prime mensuelle. de $9.80

. par famille et $4.90 pour un cé-

Hbataire, : Mais les médecins, eux, restent libres d'accepter. ou de refuser de traiter dans le: cadre de ce plan, oo ‘Jusqu'A présent, moitié des médecins -ont déci-

. de rester en dehors du plan, - .. 8ouS forme actuelle. Selon. . “! un porte-parole de l'Association:

des "médecins du Manitoba, ce

“n'est: pas. au principe même d'un

plan d'assurance gouvernemental que s’en prennont les médecins : récalcitrants, mais au fait que ce

plan: ne’prévoit aucune ‘’partici- pation: directe du patient”,

En. ‘éftet, les opposants voudraient : qu'en plus de la prime mensuel-

plus : de la ë, 1 - tion des médecins du. Manitoba,

['ihonorable Gérard Pelletier,

le, le patient verse au médecin traitant une partie de ses hono- raires, : Parmi les opposants figurent tous les médecins de la ville miniôre de Thompson, tous ceux de la ville de Brandon, à l'ex- ception des pathologues et des radiologues attachés qux hôpi-

taux, ainsi que la majorité des

anosthésistes des. hôpitaux. du

Winnipeg métropolitain, . De l'avis du Dr D, H, Mc-

Phail, président de l'Associa-

417 médecins sur les 760 qui. pratiquent dans la province; sont

hostiles au plan ‘du medicare. :

Nous : espérons avoir pour, “vous, la’ semaine prochaine, ‘quelques photographies prises au'cours du. banquet offert à

16 avril 1969

A VOTRE SERVICE!

SOUS CE TITRE, NOUS REPONDRONS AUSSI

FIDELEMENT QUE POSSIBLE AUX DEMANDES

DE LECTEURS LECTRICES QUI DESIRENT

VOIR PUBLIER LES PAROLES DE CERTAINES DE LEURS CHANSONS FAVORITES,

Ne pleure pas Interprètes: Les Classels

Oh! oui, dis-moi, Pourquoi tes jolis yeux Remplis d'éclat

Ne pleurent pas

Même si le ciel de Naples Est gris parfois,

Oui, oui, je sais,

Celui qui t'aime semble t'oublier, Ne pleure pas,

Car le soleil de Naples reviendra,

Oui, il est parti

Alors tu crois que pour toi, c'est fini. Ne pleure pas,

En pensant qu'il ne te viendra jamais. Je te le dis,

Tel l'oiseau blessé cherche son nid,

Oui, oui crois-moi, Celui que tu adores te reviendra Et tous les deux, À Naples, on s'aimera (ter).

LES 8 ERREURS...

1, Le drapeau, à droite;

2, Poignées du sac, à droite;

3. Le chapeau de la dame;

4, Le chapeau de l'homme de droite; :

5, La fumée de la cigarette;

6. La roue avant de l'avion, à droite;

7. Un hublot de plus à l'avion;

8, Echancrure plus grande du veston de l'hom-

me à droite,

FLAIRE TOUT...

Le stylo est un stylo à bille et ceux-ci n'existaient pas encore en 1939,

CASSE-TETE

mm —)

Pouvez-vous enlever quatre allu- mettes de façon À avoir encore 5 des neuf carrés?

Solution: page 15

NARCELGLE FENTE ANENRIIESIMAILEIS ion NM IT O[G |E. Q

NTREPHBUIMIE SIE IE MT INIAINL NES MODE RES AMEL DIEIRM CIRIEITLINRRE

FL'AGEMSEMERT ETLIERISTI ISISE SEMEMALERETTR)

ME

S] GE ia] LT RETT IE MER

LE FRANCO-ALBERTAIN

11

PILOTE TEMPETE

À PROPOS DE BLONDES AUX VEUX BLEUS, WF AU OI, LE SEXE FAIBLE !

JE VOUS DÉCLARE QU'IL EST TEMPS DE

RETOURNER À LA MIENNE, SINON LE

TORCHON BRÜLERA À LA MAISON! QUE VOUS AVEZ FAIT POUR MOIET.AUN JOUR RG REVENEZ VITE ME VOR (5772

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NOUS L'AUIDNS MÉRITÉ ! QUAND ON POUR UN PEU J' Y RÉFLECUIT BIEN, IL SEMBLE

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TANDIS QUE LE PILOTE JACQUES TEMPÊTE S'EXTASIE

À LOAGTEMPS DEVANT LA BEAUTÉ DE L'UNIVERS, L NE

SE DOUTE PAS QU'UNE ÉTRANGE ESCADRE

S'APPROCLE DU SYSTÈME SOLAIRE. Lu . TA s e l - ve

UNE ENORME ESCADRE D'ASTRONEFS CYLINDRIQUES Ê COMME LE SOLEL DE LEUR PROPRE PLANÈTE TE LEURS PÉRIGRNUTIONS SANS EN S'APPROCHE DE SATURNE AVANT À BORD LES __ MONTRAIT DES SIGNES D'UNE NOM PROCUAINE]] V'ONT TOUJOURS PAS ABOUTI ET NAUGISH, RACE TRÈS ÉVOLUÉE D'ÈTRES MTS SOUT OBLIGÉS DE CHANGER DE DOMICILE. LES PROYSIONS DIMINUENT À VUE D'OEIL.:

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Q. - L'an dernier, les rembour- sements ont-ils été expédiés plus tard que d‘habitude?

R, - Oui, surtout au début, Nous avons eu quelque difficulté à met- tre notre ordinateur en marche, Lorsqu'il a atteint son rendement maximal, il y avait déjà une ac- cumulation de déclarations à vé- rifier. Dès le mois de mai, ce- pendant, le Centre des données fiscales avaient rejoint et dépas- le rythme de vérification de 1967. Cette année, l'ordinateur est prêt à s'attaquer À sa beso- gne À temps et nous espérons ê- tre en bien meilleure posture pour expédier les rembourse- ments d'une façon rapide, Né- anmoins, il y aura toujours des remboursements tardifs, ce qui, le plus souvent, est attribuable au fait que les contribuables ont oublié de fournir des renseigne- ments complets et exacts dans leur déclaration,

Q. -Je crois comprendre que les personnes qui tirent un revenu net de $800 ou plus d'un travail qu'elles exécutent pour leur pro- pre compte sont tenues de pro- duire une déclaration d'impôt sur le revenu, même si elles nfont pas de revenu imposable, Est-ce exact?

R.-C'est exact, Une déciara- tion est requise aux fins ,du.cal- cul et du paiement dés ‘cotisa- tions que ces personnes doivent verser en vertu du Régime de pensions du Canada, (Cette ré- ponse ne s'applique pas aux ré- sidents du Québec.)

Q. - Comment peut se produire un paiement en trop de cotisa- tions pour le RPC, et comment peut-on vérifier sa propre coti- sation pour s'assurer qu'elle est exacte? 1e" ets inter R, - Assez souvent, vous consta- terez que vous avez versé des cotisations en trop au Régime

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de pensions du Canada si vous avez occupé plus d'un emploi au cours de l'année, soit parce que vous avez changé d'emploi, sait parce que vous avez cumu- des emplois, Cela se produit parce que chaque employeur est tenu de déduire de votre rému- nération des cotisations pour le Régime de pensions du Canada tout comme s'il était votre seul employeur. Vous pouvez véri- fier vos cotisations et récla- mer un remboursement pour tout paiement en trop en remplissant la petite section que vous trouve- rez au verso de la déclaration T1 Abrégée,

Q.-J'‘ai employé une bonne en 1968 et je lui ai versé une ré- munération de $1,200. A titre d'employeur, j'ai verser la somme de $10,89 représentant ma quote-part des cotisations au Régime de pensions du Cana- da, Puis-je déduire de mon re- venu ce versement au Régime de pensions du Canada?

R.-Oui La partie des cotisa- tions versées par l'employeur au Régime de pensions du Cana- da constitue une déduction per- mise,

Q.-MJ'ai soutenu ma fille de 20 ans jusqu'à ce qu'elle se marie en juin 1968 Elle n'a touché aucun revenu soit avant, soit a- près le mariage Qui est ad- mis À réclamer une exemption à son égard?

R.-Vous pouvez réclamer une exemption de $550 À l'égard de votre fille et son mari peut ré- clamer une exemption de $1,000 À son égard parce que, après le mariage, elle a été entière- ment À sa charge,

Q. - Puis-je réclamer À titre de déduction dans ma déclaration d'impôt sur le revenu les pri- mes d'assurance-vie que j'ai

Tél.: 429-3574 Tél: 453-9404

LE FRANCO-ALBERTAIN

Droits politiques de le foume

Privilèges acquis depuis

Plusieurs privilèges que les femmes prennent pour acquis aujourd*hui, n'ont été gagnés qu'il y a peu de temps au Canada, rap- pelle Sylva Gelber, directrice du bureau féminin du ministère fé- déral du Travail

Lors d'un colloque, récemment sur les droits politiques des Ca- nadiennes, elle a fait remarquer que le droit de vote aux élections provinciales et fédérales, par exemple, ne date que de la Pre- mière Guerre mondiale, La lé- gislation en ce sens est d'abord intervenue dans lies provinces de l'Ouest et a été codifiée en 1916 au Manitobapuis en Saskatchewan et en Alberta

Cette année-là, à Edmonton, un juge imposa À un détenu une sentence qui parut particulière- ment dure À l'avocat du défen- deur, Au grand étonnement de la Cour, ce dernier se leva pour affirmer que le juge n'avait pas le droit de présider, car il s'a- gissait d'une femme, nommée sur la supposition qu'elle était une ‘’hersonne"", Or, soutint l'avo- cat, l'Acte de Amérique du Nord britannique, en parlant de ‘per.

versées au cours de 19687

R, - De façon générale, vous ne le pouvez pas, mais si la police a été achetée relativement À une entreprise ou des placements, veuillez consulter votre bureau de district d'impôt,

Q. - Ma fille de dix-huit ans s'est mariée cette année, Je l'ai tou- jours considérée commeuneper- sonne À charge dans ma déclara- tion d'impôt sur le revenu, Ai- je droit à une exemption cette année? à 0 R.<Le mariâge de- votre flile durant l'année n'affectepas votre droit de la considérer comme personne À charge pour cette année, Si son revenu global pour l'année, gagné avant et a- près son mariage, est inférieur À $950, vous pouvez réclamer pour elle l'exemption d'une per- sonne À charge, :

Q. -Je me propose d'ouvrir des comptes d'épargne au nom de mes deux filles âgée respective- ment de dix et de onze ans, Les intérêts que rapporteront ces comptes seront-ils imposables? Re - L'intérêt que rapportent ces

-comptes sera imposable entre

vos mains, chaque année, jusqu'à ce que vos filles atteignent l'âge de 19 ans, {

sonnes®*, n'incluait pas les fem- mes,

Le juge conserva son sang- £roid et la question fut confiée en Cour provinciale et réglée à la satisfaction de tous,

Pour soumettre l'AANB à un autre tribunal, les femme d'Al- berta tentèrent de convaincre le premier ministre du Canada de nommer une femme au Sénat, En 1921, cependant, des procureurs de la Couronne lui consetllèrent de n‘en rien faire, puisqu'une femme n'était pas une personne, aux termes de la loi qui nous sert de constitution,

En Cour suprême

Ce n'est qu'en 1928 que les femmes de l'Ouest réussirent à porter la question en Cour su- prême du Canada pour plus de clarification, .La décision de la Cour coïncida avec celle des pro- cureurs de la Couronne,

Ce jugement sur le sens du mot ‘'personne*!, basé sur le fait qu'en 1867, aucune femme n'oc- cupaitt de poste public ou ne vo- tait aux élections provinciales, fut porté en appel en 1929 au comité judiciaire du Conseil pri- de Londres, Ce dernier ren- versa la décision que les fem- mes étaient bien des personnes aux termes de la loi, .

Les femmes gagnèrent leurs droits politiques au Canada par des procédés évolutionnaires plutôt que révolutionnaires, a dit Mlle Gelber,

‘Mais qu'en ont-elles fait de- puis 40 ans? s'est-elle deman- dée,

‘En 1969, bien que les fem- mes ont indubitablement exer- leur droit de vote, il ne se trouve aucune femme du côté du gouvernement aux Commu- nes d'Ottawa, aucune sur les bancs de l'opposition officielle et une seule parmi les petits partis Une seule sur 264 putés,

Cette absence des femmes des milieux politiques peut s'expli- quer de diverses façon at d'a- bord, par l'étendue du pays.

Organismes séparés

“11 est évident, a dit Mlle Gelber, que la mère de famille ne peut quitter son comté pour se rendre dans la capitale ca- nadienne à des centaines ou des milliers de milles de son foyer, surtout maintenant que la Cham- bre est en session à peu près à

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Edmonton, Alberta

16 avril 1969

peu d'années

longueur d'année",

“*’On compte, au Sénat cana- dien, cinq femmes sur 102 séna. teurs. La représentation fémi- nine aux assemblées législati. yves provinciales n'est guère meilleure et le total des femmes députés provinciaux n'est actuel. lement que de 11!

Les principaux partis politi- ques conservent, de plus, des organisations séparées pour les hommes et les femmes, ce qui peut refléter ‘certaines attitu- des profondément enracinées, qui empêchent des femmes compé- tentes d'offrir leurs services!!,

“L'influence politique fémini- ne, néanmoins, commence à se faire sentir et ne peut plus être négligée, La ménagère ne s'en- gage peut-être pas dans la poli- tique, mais elle sait élever la voix et se faire entendre.

Une partie des femmes du Ca- nada sont cependant des dizaines d'années en arrière dans l'obten- tion de leurs droits. Il s'agit des Indiennes qui vivent en réserve,

MINISTERE DES TRAVAUX PUBLICS DU CANADA

APPELS D'OFFRES

Des soumissions cachetées et remises À l'attention du Chef, Services financiers et adminis-

tratifs, Ministère des Travaux

Publics du Canada, 10225 - 100e avenue, EDMONTON, Alberta et ‘portant sur l'enveloppe 1a men- tion “CONTRAT 8.56.14 POUR LA ROUTE DE FORT SMITH (ROUTE NO 5}, 1T, N.-O., M,37.94 au M. 165,23, POSE IPUNE SUR- FACE ET STOCKAGE DE GRA- VIER CONCASSE"! seront reçues jusqu'à 11:80 AM. (HN.R.) LE 6 MAI 1969,

On peut se procurer les docu- ments de soumission sur dépôt de $100,00 sous forme d'un CHE- QUE BANCAIRE VISE, établi au nom du RECEVEUR GENERAL DU CANADA, par l'entremise des bureaux suivants du Minis- tère des Travaux Publics du Ca- nada:

10225 - 100e avenue, EDMON-

TON 15, Alberta; 9943 - 109e

rue, EDMONTON 14, Alberta;

400 Edifice des Douanes, lle

avenue et lère rue, S.-E.,

CALGARY, Alberta; 1110

ouest, rue Georgia, VANCOU-

VER 5, C.-B.; 1137 - 8e rue

est, SASKATOON, Saskatche-

wan; 201 Edifice Federal, 269

rue Main, WINNIPEG, Manito-

ba; YELLOWKNIFE, T, N.-0O,;

HAY RIVER, T, N.-0,.; FORT

SMITH, TT. N.-0, ; et ils peuvent

être examinés au 701, Edifice

Financial, REGINA, Saskat-

chewan, À INUVIK, T, N,-0,

de même qu'à l'Industrial

Construction Centre de VAN-

COUVER, C.-B.

Le dépôt sera remis dès que les documents seront renvoyés en bon état dans le mois qui sui- vra le jour du décachetage des soumissions,

On ne tiendra compte que des soumissions qui seront présen- tées sur les formules fournies par le Ministère et qui seront accompagnées du dépôt spécifié dans les documents de soumis- sion,

. On n'acceptera pas nécessai- rement ni la plus basse ni aucune des soumissions,

G. lan Cameron,

Chef des Services,

financiers et administratifs, ED-%32

16 avril 1969

L'une des dessinatrices de modes les plus en vue de l'Angleterre, Angela Cash, a récemment effectué un voyage au Canada au cours duquel elle a modelé elle-même quelques-unes de ses créations... On l'aperçoit ici dans un ensemble de crêpe noir avec garniture de

satin.

6

Le code Napoléon interdit. le port du pantalon en Francel

PARIS - Le costume-pantalon illustré dans toutes les coilec- tions parisiennes comme étant très en vogue cette année, demeu- re un vêtement féminin théori- quement interdit par une loi en France.

Cette loi promulguée par Na- poléon en 1801, apparaft encore dans les registres, et stipule que

les femmes désirant porter des tt’yêtements pour hommes!!, doi- vent en obtenir l'autorisation du préfet,

Un sociologue de l'Université de Paris rappelle que cette loi remonte bien avant le décret de l'empereur Napoléon ler,

Dans un récent exposé sur le sujet, Mme Evelyne Sullerot a

LE FRANCO-ALBERTAIN

13

La nouvelle maman doit avoir de l'aide à sa sortie de l'hôpital

TORONTO - Il convient de commencer à se préparer à la première semaine à la maison avec un nouveau-né, quelque huit mois auparavant, en se tenant sous observation médicale tout ce temps. -

Les ‘cours préparatoires à la maternité, lorsqu'ils sont dispo- nibles, peuvent répondre à une foule de petites questions que vous n'asez poser À votre méde- cin,

Si ces cours ne se donnent pas dans votre ville ou région, laplu- part des ministères de la San- disposent de manuels sur le soin des bébés et les prépara- tifs À l'accouchement, dit Edith Read, conseillère en développe- ment de la santé de la mère et de l'enfant, au service de san- de la ville de Toronto,

Pour les journées passées à l'hôpital et les premiers jours de retour À la maison, elle con- seille de s'y prendre d'avance pour bien se renseigner et tâ- cher de garder son sang-froid lorsque vient ce temps,

“Vers la fin de votre gros- sesse, conseille-t-elle, prépa- rez la chambre ou le coin que vous réservez au bébé, pour qu'y} soient disposées toutes les cho- ses dont vous aurez besoin le temps venu Laissez faire les décorations et préparez des vê- tements aussi simples que pos- sible,

‘*Projetez les repas des pre- miers jours, d'après de simples menus,

Avant d'entrer À l'hôpital, fai- tes provision d'aliments et de

desserts vite préparés. Si vous .

avec un congélateur, emmagasi- nez des aliments ou achetez des produits surgelés.

Un coup de main

‘tFaites en sorte d'obtenir un coup de main, à votre arrivée, pour les travaux ménagers, si possibie!!,

Si vous ne pouvez compter sur une grand-maman un ma- ri en congé, faites appel à un service ménager, ce qui peut vous coûter cher, cependant, pré- vient Mlle Read,

L'OMS pourrait faire appel aux Beatles

NATIONS UNIES (Genève) - L'Organisation mondiale de la Santé pourrait faire appel à des “idoles®! de la jeunesse comme les Beatles pour faire compren- dre aux jeunes les dangers du tabac,

L'idée a été émise au cours d'une discussion du conseil exé- cutif de l'O.MS, qui se penchalt sur un rapport consacré aux ma-

mentionné que Jeanne d'Arc avait été accusée, entre autres, de porter l'armure et le costume destinés aux hommes, ‘«

Mais actuellement rien n'indi-

que que les autorités aient l'in- tention de poursuivre en justice lies femmes qui transgressent cette Loi, |

A L'ASSURANCE-VIE DESJARDINS

Hon, C, Vaillancourt

A la suite de modifications dans les structures supé de la vingtième assemblée annuelle de l'Assurance-

Alfred Rouleau

fait part des nominations suivantes:

L'Hon, Cyrille Vaillancour dent du conseil d'administr entreprises; il est, entre autres, président de

M, Alfred Rouleau, directeur général, à ét sident de La Sauvegarde Compagnie d'Assur tion du Québec, membre du Conseil de Sidbec et de Dominion Steel and Coal Corpor

M Oscar Mercure, C.A.,

trésorier de la compagnie, ces Générales du Canada,

président fondateur, on M, Vaillancour

directeur général adjoint, _M, Mercure est administrat

Oscar Mercure

rieures de la compagnie, apportées au cours , Vie Desjardins, le conseil d'administration

devient le titulaire ‘du nouveau poste de prési- t est administrateur de plusieurs institutions et l'Association Coopérative Desjardins et adminis-

trateur de La Soctété d'Assurance des Caisses Populaires,

6 élu président de la compagnie, M, Rouleau est pré-

ance sur la Vie, président du Conseil de la Coopéra- : Economique du Canada et membre du conseil d'administration

ation Limited (DOSCO). ——

a été nommé directeur général et demeure : eur de La Sécurité Compagnie d'Assuran-

ladies cardiaques dont le tabac est un des plus importants fac- teurs. Selon ce rapport, l'is- chémie cardiaque (crise cardia- que, infarctus du myocarde...) atteint dans le monde des pro- portions fantastiques et s'étend à des groupes d'âge toujours plus jeunes. “Il faut s'attendre, dit le rapport, À voir ce genre de maladies augmenter et pren- dre les proportions ‘d'une ‘des plus désastreuses épidémies que l'humanité ait connues'!,

Mile Read recommande de re- courir À un service de livraison à domicile ou de couches qu'on jette après usage, même durant quelques mois, surtout si l'on ne possède pas de lessiveuse,

f"tA l'hôpital, évitez les visites et appels téléphoniques et tâchez de prendre leplus possible de re- pos et d'en apprendre le plus long possible sur les soins dus au bébé et À vous-même,

“#’Pjusieurs hôpitaux organi- sent des démonstrations de bains et de préparation des repas du nouveau-né. Profitez-en pour poser des questions et faire état de vos préoccupations malai- ses, Avant de rentrer au foyer, assurez-vous de bien compren- dre les indications du médecin pour le bébé et pour vous-même,

Période de dépression

“’Cela n'arrive pas Atoutes les femmes, mais il est possible que vous traversiez une période de dépression de retour chez vous, Vous vous en ferez moins si vous êtes prévenue là-dessus: cer- tains médecins pensent que cette période ‘‘’basse!! peut avoir une cause de nature hormonale!!,

Mile Read recommande encore de décourager les visites à domi- cile pour quelque temps, de façon A vous reposer le plus possible, Si vous vous inquiétez, appelez le médecin ou une infirmière du service sanitaire public, |

*’Nous recommandons aux gens de préparer un programme sim- ple mais flexible de leurs occu- pations, et de tâcher de ne pas s'en faire inutilement, Il faut se souvenir que l'aide extérieure est disponible, ‘Si: le poupon mange et dort bien, lies choses ne pour- raient guère aller mal.''

Pourquoi si peu de femmes aux postes supérieurs?

Discrimination, tradition et coutumes font que les femmes n'‘occüpent encore qu'une place de second plan dans le monde du travail Mais le vent tour- ne et les perspectives actuel- les sont plus encourageantes,

Pourquoi donc cette discri- mination À l'égard des femmes? se demande l'auteur de l'arti- cle, elle-même une femme. I y a, dit-elle, dans presque tou- tes les branches du commerce, de l'industrie et de l'adminis- tration, des professions libéra- les et artistiques, des femmes

"de premier plan; il n'est guère

de ‘profession d'hommes!

l'on ne voit briller quelques fem-

mes, Mais, si elles assument leur part du travail dans la s0- ciété, on ne peut pas dire qu'el- les soient équitablement parta- gées en matière d'avancement ou de rémunération

Un cadre de direction mascu-

‘lin explique ainsi son point de

vue: ‘Si les femmes sont peu nombreuses aux postes supé- rieurs, c'est pour des raisons pratiques, La main-d'oeuvre féminine. n'est pas stable; 'es femmes travaillent pendant quel-

que temps, puis elles nous quit- :

tent pour se marier, À suppo- ser qu'une femme mariée gar- de sa situation, elle ne s'y don- ne généralément pas À plein Elle ne peut guère, notamment,

quitter sa famille pour voyager.'! :

Les relations de travail'entre

hommes et femmes ne vont pas :

non plus sans difficultés, Quoi

. qu'en disent celles qui ont des

hommes. sous leurs ordres, r'a- res sont ceux qui acceptent vo-

_le-même,

lontiers .cette subordination, . Un :- jeune collaborateur d'une avoca- te remarquable répétait partout qu'il fallait n'avoir ni bon sens ni intelligence pour voir le moin- dre inconvénient à travailler sous les ordres d'une femme vraiment capable, ‘'Seulement, voilà, pré- cisa-t-il plus tard, maintenant nous la recevons à la maison et, quand ma femme est fâchée con- tre moi, elle la présente aux a- mis et connaissances comme ‘la patronne!’ de son mari, Et cela je le supporte mal,!!

En fin de compte, ce n'est ni du côté de l'employeur ni du cô- des femmes que gît la diffi- culté, c'est dans la société el- Le monde du travail reflète le monde tout court, et dans le monde l'homme et la femme ont chacun un rôle bien défini, L'homme est le chef, le pourvoyeur, la femme est son appui. Sur le plan profession- nel, dans leur immense majori- té, les uns et les autres ont ten- dance à assumer instinctivement ces rôles respectifs, desquels, en général, on ne sort pas faci- lement,

Si les femmes sont réellement destinées à s'incorporer totale- ment au monde .du travail, il em résultera une quantité de trans- formations, et il se pourait bien que la période transitoire soit difficile, Les chosespourront ê-. tre facilitées si les pouvoirs pu- blics créent des garderies d'en- fants et si la réglementation du travail prévoit que. les mères pourront consacrer À leurs -en- fants un.temps qui ne sera pas déduit de leur ancienneté, 7.

SR.

Le l

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; { Ÿ-

LE FRANCO-ALBERTAIN

16 avril 1969

POUR BIEN GOUTER LES PRODUITS DE L'ERABLE

POUDING AU RIZ À L’ERABLE. 2/3 tasse de riz non cuit 2 oeufs battus légèrement 2/3 tasse de sirop d'érable 1 1/2 tasse de lait pincée de muscade 1/4 c. à thé de sel 1/3 à 1/2 tasse de raisins

Faire cuire le riz dans l’eau bouillante salée jusqu’à ce qu'il soit tendre. Egoutter. Mêler les oeufs et le sirop; ajouter en brassant le lait, le sel, la mus- cade, le riz et les raisins, Ver- ser dans un plat à four beurré et pocher à four modéré (3500 F.) jusqu’à ce que le mé- lange soit pris, 60 à 70 minutes, 6 à 8 portions,

TARTE AUX RAISINS ET AU SIROP D'ERABLE

1/2 tasse d’eau 1 1/2 c. à table d’amidonde mas 1 tasse de sirop d'érable 1 tasse de raisins 1 abaisse de tarte de 8 pouces. .Mêler l'eau et l’amidon dans une casserole. Ajouter le sirop, les raisins et mêler; amener à ébullition en brassant jusqu'à ce :que’le mélange devienne épats èt transparent, environ 5 minutes. Refroidir. Verser dans l’abais- se, Garnir de bandes de pâte et cuire à four très chaud (4250 F.) environ 20 minutes ou jusqu’à ce que la pâte soit bien dorée.

PARFAIT À L'ERABLE- 2, ‘:asse de sirop d'érable 2 jaunes d’oeufs bien battus 1 demiard (1 1/4 tasse) de crè- me à fouetter 1/4 à 1/3 tasse de noix hachées Verser le sirop dans une cas-

serole assez grande et le faire bouillir rapidement, 5 minutes. Ajouter lentement le sirop chaud aux jaunes d'oeufs, en battant jusqu’à ce que le tout soit bien léger, environ 5 minutes. Lais- ser refroidir. Fouetter la crème et l’incorporer avec les noix au premier-élange. Verser dans le tiroir à congélation et congeler, sans Érasser, jusqu’à ce que le mélange soit ferme, 4heures.

6 portions.

Note: On peut remplacer les jau- nes d’oeufs par des blancs. Sui- yre la même méthode, en mon- tant les blancs en neige jusqu’à ce qu’ils soient assez fermes, avant d’ajouter le sirop. On obtient ain-

si 8 portions.

SUCRE À LA CREME

2 tasses de sucre d'érable 1 demiard de crème (1 1/4 tasse)

Mëéler le sucre et la crème dans une casserole. Amener, doucement à ébullition. Faire bouillir jusqu’à ce que le sirop forme une boule molle dans l’eau froide (2400 F.). Retirer du feu. Laisser refroidir jusqu’à ce que le fond du chaudron soit tiède. Battre jusqu’à ce que le mélange commence à perdre son lustre. Verser dans un plat légèrement beurré (8 x 4). Couper encarrès avant que le bonbon ne soit com- plètement refroidi.

OEUFS DANS LE SIROP D'ERABLE

2 tasses de sirop d'érable 6 oeufs

Battre les oeufs À la fourchet- te jusqu’à ce qu’ils soient bien mêlés mais non mousseux. A- mener le sirop à ébullition. A- baisser légèrement la chaleur et continuer à cuire de 3 à 5 minu- tes ou jusqu’à ce qu'il tombe de la cuiller en gouttes épaisses (2240 F.). Ajouter les oeufs et, quand le sirop recommence à mi= joter, baisser le feu. Dès que les oeufs commencent à coaguler remuer délicatement avec une fourchette afin de leur permet- tre de cuire uniformëment. Con- tinuer de cuire sans brasser jus-

. qu’à ce que les oeufs sotent pris,

Servir chauds, 6 à 8 portions,

1- Si on désire des morceaux d'oeufs plus gros, briser les oeufs sans les battre et les bras- ser légèrement avant de les a-

jouter au sirop.

2= Si on désire des oeufs po- chés, casser les oeufs un à la tois dans le sirop. Dès qu'ils commencent à coaguler, les re- muer légèrement à la cuiller.

CREME A L'ERABLE

1 tasse de sirop d'érable 1/2 tasse de farine 1/2 c. à thé de sel 1 3/4 tasse de lait chaud 2 jaunes d'oeufs battus 3 c. à table de beurre 2 blancs d'oeufs 1/4 tasse de sirop d’érable

Mélanger les trois premiers ingrédients. Ajouter le lait chaud et cuire au bain-marie en bras- sant jusqu’à épaississement. Continuer la cuisson, environ 10

minutes, en brassant de temps en temps. Réchauffer les jaunes

d'oeufs chaud;

d’un peu du mélange verser ensuite dans le mélange chaud, continuer de cui- re 3 minutes en brassant. Enle- ver de dessus l’eau chaude et a- jouter le beurre. Incorporer les blancs d’oeufs préalablement montés en neige ferme avec 1/4

tasse de sirop d'érable, Verser

dans des coupes, Servir froid,

6 portions.

CONSEILS Les produits de l’érable doi- vent être conservés dans un en- droit frais et sec, contenant a été ouvert, il doit ë-

Lorsque le

tre gardé au réfrigérateur, Il est important de conserver le si- rop couvert, afin de le soustrai- re autant que possible à l’action de l'air,

s

LEE LT TELE

GUITE)

Un après-midi qu'elle ren- trait de son château de Bur-

- bury. elle avait passé trois

‘semaines, lady Burbury, en ‘pénétrant dans sa Somptueuse demeure de Malison Square, trouva. quatre cartons conte- - nant respectivement: une robe

20.0.4.0.0 0.0.6 0 4,0 0 .0,0.0 0,9,0,0 0 0.0 0,0 0 0 6 0 0,0 0.08 0,90 0 0, D DO LPO R PL LL EL LL DC ER OL LC

du soir en-éléas, üne robe.

d'après-midi en crêpe ro- main, une robe de sport en lainage et un tailleur classi- -que en sparadra Ayant éloi- gné sa femme de chambre, elle se multiplia par cinq pour essayer robes et tail. leur. Lord Burbury entrapar

mégarde, US

Chèrel s'écria-t-.il. mais | vous avez quatre speurs ra-

£ FEUILLETON FEUILLETON FEUILLETON FEUILLETON #

LES SABINES

Une nouvelle de MARCEL AYMÉ

, nn

vissantes, Et vous ne le di- siez pas! . |

Au lieu de se rassembler, lady Burbury se troubla et crut devoir répondre:

Elles viennent d'arriver, Alphonsine est mon afnée d'un an, Brigitte est ma soeur ju- melle, Barbe et Rosalie sont mes deux cadettes, également jumelles, On dit qu'elles me ressemblent beaucoup,

Les quatre soeurs furent bien accueillies dans 1a haute société et partout fêtées, Al- phonsine épousa un milliar-

‘’daire américain, roi du cuir embouti, et traversa l'Atlan- tique avec lui; Brigitte, le maharajah de Gorisapour qui l'emmena dans sa résidence princière; Barbe, un illustre

s

ténor napolitain qu'elle ac- compagna dans ses tournées à travers le monde; Rosalie, un explorateur espagnol qui s'en fut avec elle en Nouvel- le- Guinée observer les moeurs curieuses des Papous, Ces quatre mariages, cé- lébrés presque simultané- ment, firent beaucoup de bruit en Angleterre et même sur le continent, À Paris, les journaux en parlèrent avec ‘intérêt et donnèrent des pho- tos, Un soir, dans la salle à manger de la rue de l'Abreu- voir, Antoine Lemurier dit à Sabine: .

Tu as vu les photos de lady Burbury et de ses quatre soeurs? C'est étonnant ce

qu'elles. peuvent te ressem-. bler, sauf que toi, tu as les yeux plus clairs, le visage plus allongé, la bouche moins grande, le nez plus court, le menton moins fort, Demain, j'emporterai le journal avec ta vraie photo pour les mon- trer À M, Porteur, , Il ne va pas en revenir,

:

Antoine se mit à rire, parce qu'il était content d'étonner M. Porteur, le fondé de pou- voir de la S,B,N,C, À,

Je ris en pensant à la tête de M. Porteur, expliqua- t-il Pauvre M. Porteur! A propos, il m'a encore donné une carte de pesage mercre- di, Qu'est-ce qu'il faut faire, À ton avis?

Je ne sais pas, répondit Sabine, C'est très délicat,

La mine soucieuse, elle se -

demandait sil convenait à Le- murier d'envoyer ou non des fleurs À Mme Porteur, lafem- me de son supérieur hiérar-

chique, Et dans le mîne ins-

tant, lady Burbury, assise À une table de bridge en face du comte de Leicester; la bégum de Gorisapour, éten- due dans son palanquin porté à dos d'éléphant; Mrs, Smith. son, occupée dans l'Etat de Pennsylvanie À faire les hon- neurs de son château Renais- sance synthétique; Barbe Caz.. Zarini dans une lode de l'O. péra de Vienne ténorisait

Valdez y Samaniego, couchée sous la moustiquaire, dans une hutte d'un village de Papoua- sie, toutes étaient pareille. ment absorbées et s'interro- geaient sur l'opportunité d'of- frir des fleurs À Mme Por. teur,

Théorème, informé par les journaux de ces festivités nup- tiales, n'avait eu aucune hé- sitation en voyant les photos qui en illustraient les repor- tages et ne doutait pas que toutes ces mariées fussent de nouvelles incarnations de Sa- bine, Sauf celui de l'explo- rateur, qui lui paraissait ex- ercer un métier peu lucratif, 1l trouvait le choix des époux tout À fait judicieux, Ce fut vers cette époque qu'il sentit le besoin de revenir à Mont- martre, Leclimatpluvieux de Montparnasse etl'aridité bru- yante des Champs-Elysées le lassaient, En outre, les men-. sualités de lady Burbury lui donnaient plus de relief dans les cafés de la Butte que dans -des établissements étrangers,

CE

16 avril 1969 mm

Prudence au volant

La plupart des femmes ne se soucient guère de l'entretien mé- canique de la voiture familiale, La prudence au volant signifie, BELIER du 21 mars

pour elles, la mise en garde con- au tre les accidents, pe | DD avril

Il faut frapper le fer quand

268 il est chaud. Attendez d'avoir qu'une voiture doit être condui- atteint le but pour annoncct

te périodiquement chez un méca- vos intentions. Evitez les cn-

nicien fiable qui en assurera nuis proven ‘indiscrétions le bon fonctionnement. pr ant d'indiscrétions.

Souvenez-vous, mesdames,

TAUREAU du 21 avril Des statistiques démontrent M au qu'environ 10 pour cent des ac- Asa 20 mai

N'oubliez pas qu'il est plus facile de réaliser une chose à la fois; donnez toute votre at. tention à votre travail. Des rencontres nouvelles peuvent influencer vos succès.

cidents de la route peuvent être attribués directement À des dé- fauts mécaniques. Le bon en. tretien d'un véhicule aurait pu éviter la majorité de ces acci-

dents, GEMEAUX du 21 mai Le printemps, c'est le temps au du grand ménage - on renouvel- À: 21 juin

le sa garde-robes, on peinture

sa maison, on plante des fleurs e eller l'apparence ,

pour renouve app de les conséquences. Ne vous

sa propriété et on pense aux compliquez pas la vie par des

excursions en voiture, obstacles sentimentaux.

Sachez maintenir votre voitu- CANCER du 22 juin

re en bon ordre afin d'en prolon- FAS au LS 22 juillet

ger la durée et d'éviter des en- Il faut agir avec détermina-

Avant d'entreprendre unc nouvelle initiative, examinez

nuis qui pourraient être désas- treux, tion, mais avant de décider, il

. faut étudier toutes les possibi- FERD NADON

lités. Ne jamais prendre de décision en colère.

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VOTRE HOROSCOPE

ple est la plus logique. Les relations familiales sont par- fois difficiles mais évitez les arguments pénibles. , VIERGE du 24 août au | 22 sept. En urganisant des projets, gardez-vous un moyen pour

contrôler l'opération que vous :

avez organisée, La tolérance pour des erreurs est différen- te de la discipline qu'il faut maintenir pour assurer la marche d'une opération.

BALANCE du 23 sept. ri P_ au 23 oct.

L'esprit d'équipe dans une organisation est parfois plus important que d'avoir des in- dividus exceptionnels mais non-coopératifs.

SCORPION du 24 oct.

Dans un groupe, il ne suffit de parler fort pour se faire écouter; ces arguments logi- ques sont plus appréciés. Evi- tez la jalousie, surtout d'être jaloux de gens sans consé- quences.

SAGITTAÏRE du 23 nov.

ñ : au ER

Il ne faut pas se laisser in- fluencer par les gens qui par- lent fort. L'amitié peut vous apporter des grands plaisirs, CAPRICORNE du 22 déc.

Mie : | d 20 janv.

11 ne faut jamais hésiter à se lancer dans une nouvelle initiative: si les anciens .tra- vaux ne produisent plus, exa-

-- Minez avec.attention avant de... prendre décision définitive.

VERSEAU du 21 janv. au 19 fév. Sachez utiliser les talents de vos associés, n'oubliez pas qu'ils méritent une apprécia- tion. POISSONS du 20 fév.

20

Le. Y 20 mars

Si vous vous trouvez devant des difficultés, il ne faut es- sayer de tout résoudre à la

fois. Conservez vos bons sen- timents vis-à-vis des voisins.

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ll

e TRIBUNE LIBRE «

partir sans ; les avoir entendus, .

“Opinions d'un visiteur:

Monsieur le Rédacteur, .

De passage À Edmonton la se- maine dernière, j'ai eu l'occa- sion d'assister à un dfner or- ganisé par l'Association françai- se pour la visite de Monsieur Gérard Pelletier, Secrétaire- d'Etat, L'objet de cette rencon- tre (c'est du moins ce que j'ai cru comprendre) était pour les Franco-albertains de démontrer. À nouveau leur désir de conser- vation linguistique st culturelle ainsi que la remise d'une péti- tion pour l'obtention de la télé- vision française chez vous,

À l'issue de cette réunion j'ai- merais, cher Monsieur, vous fai- re part de deux réactions forte-

Erreur!

Monsieur le Rédacteur,

Pour votre bonne information, je dois vous dire que les funé- railles de M. Marius Barbeau ont eu lieu le ler mars dans l'é- glse canadienne-français catho- lique du Christ-Rol, rue Argyle À Ottawa, et non pas dans la ca- thédrale anglicane Christ Church comme vous le dites (page 1, no 17, 12 mars, “à la Christ Church Cathedral d'Ottawa),

Naturellement, je ne vous en

‘blâme pas, seilament- Je voulais : j .:äu banquet ‘donné en l’honneur

est parfois bien mal renseigné, Au revoir, et. sans rancune

aucune. : Un lecteur de la Capitale

ND, LR, . que jamais... cusons de c lontaire, -

. deuxièmement, ‘réaction qui, celle-1à, m'a lais-

ment ressentie, Première- ment, il y eut cette présentation de certificats (que. je n°ai pas très bien comprise, je l'avoue) qui m'a paru dtun goût "très -colon“, comme l'on dit chez nous au pays du Québec! Et une deuxième

bien perplexe, En effet, a- près le départ de Monsieur Pel- letier (heursusementl), une cho-

rale que l‘on me dit être formée

de Canadiens français en a éton-

plusieurs, moi le premier je vous assure, Après une mani- ‘festation faisant état de vôtre

désir de suryivance, manifeste. ment exprimée tout au cours de la soirée, cette chorale nous a présenté comme dessert un tour de chant qui comprenait deux chansons en langue anglaise sur Cinq. Je pourrais vous en dire long sur l'effet que cela m'a fait... mais je préfêre terminer par 16 traditionnel et laconique

"sans commentaires, .."!

Un vrai francophone

Lendemain

de banquet Monsieur le Rédacteur, J'étais présente, hier soir,

de “l'honorable M, G Pelletier, On y a entendu parler de télévi- sion française, de culture ran- çaise, on s'y est réchautfé le coeur!

À la fin de la soirée, les Chan- tamis sont. venus nous régaler de leur chant, Nous étions pel-

nés” de voir que M2 Pell er.dut

“HLKE NORD

LE FRAN CO-ALBERTAIN

car cette chorale est bien diri- gée et chante très bien.

Mais pourquoi, dans une oc- casion semblable, quand nous sommes ‘entre n0 pourquoi le Directeur interc e-t-il des chants anglais, même s'ils sont três beaux? N'avez-vous pas assez de chants français dans votre. répertoire? * Nous savons pourtant que oui, et sûrement il y a d'autres occasions ces chants se présenteraient très bien, Je me disais, en écoutant votre court programme: ttC'est un peu comme si on égayait une soirée de distribution de prix de français ayec un programme de chanis anglais!!!

8i nous voulons que nos enfants croient qe la culture française est aussi riche qu'une autre, qu'elle peut nous servir en diffé- rentes occasions, faut-il avoir peur de la servir ‘’À l'état pur! quand Moccasion st y prête?

Je ne suis pas fanatique et probablement que c'est un oubli

que l'on a fait... Mais je songe.

encore au discours prononcé par M, Pelletier et si vous en faites autant, l'on ne m'en voudra pas d'avoir dit tout simplement ce que je pensais,

Je n'en demeure pas pour au- tant moins bonne amie de cette magnifique chorale que je conti -nuerai À suivre et dont j'appré- cierai encore le bon travail

Fr anco-albertaine, |

Remerciements

Un sincère remerciement à tous ceux qui nous ont témoi- gné de la sympathie lors du.

décès de notre chère maman,

FAVILLOR DES VENT

19 AVRIL

Chudiauis de

PÜumcris

16 avril 1969

ON DEMANDE

La commission scolaire de Gravelbourg désire un professeur bilingue pour l'enseignement ‘de la culture physique et du français aux classes élémentaires,

Salaire selon échelle,

S'adresser, en donnant qualifications, à:

M. À.H, Lepage, - Secrétaire-trérosier, . GRAVELBOURG, Saskatchewan,

COMMODE e FACILE © RAPIDE

Evites les envois d'argent comptant. Servez-vous de chèque ou. mandat-poste.

Remplissez la formule ci-dessons et retournez, avec paièment de votre ‘abonnement, à. l'adresse suivante:

LE FRANCO-ALBERTAIN, 10010 - 108e rue,

Edmonton, Alberta ( Abonnement)

Merci à l'avance! .

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